Probiotique

Mécanismes proposés des actions des souches probiotiques au niveau de l'épithélium intestinal : compétition avec les pathogènes pour les nutriments nécessaires à leur multiplication (A), compétition pour l’adhésion aux sites récepteurs (B), stimulation immunitaire par leurs activités enzymatiques (C), action antagoniste directe par production de peptides antimicrobiens qui inhibent la croissance des pathogènes (D).

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants (bactéries ou levures) ajoutés à certains produits alimentaires comme les yaourts et vendus comme promoteurs de santé humaine. Une grande partie de leurs bienfaits allégués ne possède pourtant pas de réel fondement scientifique[1]. Les probiotiques représentent un marché mondial de quelque quarante milliards d'euros en 2018[2].

Les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les probiotiques reposent actuellement sur un nombre insuffisant d'analyses statistiques robustes et sur des études hétérogènes qui diffèrent par la durée du traitement probiotique, le modèle utilisé (humain ou animal), la souche probiotique utilisée, son conditionnement (gélule, poudre, yaourt, boisson, crème pour la peau) et son mode d’administration, ainsi que la dose[3]. L'adéquation entre les tests in vitro et la réalité in vivo doit encore être démontrée (en termes de prédictibilité) et les études montrent que si les probiotiques semblent effectivement utiles en cas de déficit du microbiote intestinal, ils n'ont que très peu ou pas d'intérêt lorsque ce microbiote est déjà bien constitué[4]. Ce défaut de preuve a conduit l'Autorité européenne de sécurité des aliments à discréditer, fin 2009, toutes les allégations (« Renforce l'immunité », « Aide l'organisme à se défendre », « Active la santé », « Équilibre la flore intestinale ») mentionnées sur les produits enrichis en probiotiques[5].

Le concept de probiotique, redéfini en 1989 par le microbiologiste britannique Roy Fuller[6], s'applique également en alimentation animale[7]. Il a aussi été étendu à des traitements non alimentaires, en vue de soigner ou prévenir des affections cutanées ou vaginales, en particulier[8]. Enfin plus récemment, le concept a été étendu aux productions végétales[9].

Définition institutionnelle

En 2001, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont donné une définition officielle des probiotiques qui sont des « micro-organismes vivants qui, lorsqu'ils sont ingérés en quantité suffisante, exercent des effets positifs sur la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels »[10]. Par extension, il existe des définitions plus larges qui ne font pas référence à l'alimentation, et où le mot « ingérés » peut être remplacé par « administrés »[11].

Historique

La notion de probiotique commence avec le scientifique français Henri Tissier, pédiatre de l’Institut Pasteur, qui en faisant des recherches sur la flore intestinale normale et pathologique du nourrisson, découvre le bifidobacterium bifidum en 1899 (premier probiotique découvert dans les selles humaines), le plus dominant, depuis l’enfance.

Ilya Ilitch Metchnikov, prix Nobel de physiologie ou médecine, en 1908 dans son ouvrage The Prolongation of Life: Optimistic Studies décrit comment la longévité de certaines populations en Bulgarie est liée à l'absorption de produits laitiers fermentés qui aurait pour effet de maintenir un équilibre adéquat entre la flore digestive pathogène et bénéfique[12]. Le ferment des produits laitiers est une bactérie lactique qui est baptisée Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus. Pendant la Première Guerre mondiale, un médecin observe dans les Balkans que les soldats souffrent beaucoup de diarrhées à cause des conditions hygiéniques désastreuses. En 1917, il isole une souche non pathogène d'Escherichia coli à partir des selles d'un soldat qui n'a pas développé de dysenterie lors d'une épidémie de shigellose[13]. Cette bactérie reçoit le nom de E. coli Nissle 1917 en l'honneur du médecin qui lance le concept de traitement des troubles intestinaux graves par des souches vivantes non pathogènes. Elle a depuis montré son intérêt pour induire ou maintenir une rémission de la maladie de Crohn et de la colite ulcéreuse[14].

L'origine du terme « probiotique », par opposition à antibiotique, est attribuée au bactériologue Werner Kollath (1953) cité par le chercheur allemand Ferdinand Vergin[15]. En 1965, Lilly et Stillwell proposent de définir les probiotiques comme des substances produites par des microorganismes qui favorisaient la croissance d'autres microorganismes[16].

Les scientifiques doutaient qu’un phénomène similaire puisse se produire lors de l’ingestion de probiotiques, les yaourts contiennent à peine un petit milliard de bactéries (109) face à la centaine de milliers de milliards (1014) présentes dans l’intestin, et l'acidité de l'estomac peut détruire une grande partie des bactéries ingérées.

Le microbiote intestinal humain (terme privilégié à celui de microflore) comprend de 800 à 1 000 espèces microbiennes connues[17] et sa diversité en espèces dominantes est propre à chacun. Au plan quantitatif, il se montre très stable dans le temps (pour un individu donné sur deux mois à deux ans), bien qu’il ne soit pas possible de définir un microbiote intestinal de l’espèce humaine par le profil d’espèces dominantes. C’est un consortium adapté à l'hôte, stable, c'est-à-dire résistant à la modification.

Souches probiotiques et mise en œuvre

Pour avoir un effet bénéfique sur la santé, plusieurs conditions doivent être réunies[18] :

  • êtres vivants (ou lyophilisés) ; une condition est nécessaire à la survie et l'efficacité des probiotiques : humidité relative résiduelle de moins de 4 % ;
  • s'agir de souches sélectionnées pour l'effet recherché (ex. : dans Lactobacillus acidophilus, il existe des milliers de souches dont chacune a un effet différent) ;
  • résister à l'acidité gastrique et à la bile ; « pour être efficaces sur la flore intestinale », il faut que les probiotiques parviennent vivants dans le côlon et « en nombre suffisant ». Ils ne doivent donc pas être dégradés à la suite de leur passage dans l'estomac et « doivent être capables de résister à l'acidité gastrique et aux sucs pancréatiques »[7] ;
  • être utilisé en cure d'au moins dix jours par mois ;
  • avoir bénéficié d'une démonstration d'efficacité tant chez l'être humain sain que chez le malade.

Parmi les microorganismes utilisés, les bactéries lactiques sont les plus utilisés. Ce sont des hôtes naturels du microbiote intestinal humain.

Les probiotiques les plus étudiés appartiennent à deux genres :

  1. Bifidobacterium spp., plus particulièrement les espèces Bifidobacterium bifidum (bifidus), Bifidobacterium lactis, Bifidobacterium longum, Bifidobacterium breve ;
  2. Lactobacillus spp., plus particulièrement Lactobacillus reuteri, Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus casei, Lactobacillus plantarum, Lactobacillus rhamnosus.

La levure Saccharomyces boulardii a aussi été très étudiée comme probiotique (autorisée comme médicament).

Lactobacillus reuteri et Saccharomyces boulardii ont montré une efficacité préventive contre les diarrhées post-antibiotiques et les colites à Clostridium difficile[19],[20].

Recherches sur les probiotiques et études de l'industrie alimentaire[21].
Type Nom commercial Producteur (non exclusif) Effet potentiel pour la santé
Bacillus coagulans GBI-30, 6086 GanedenBC30 Ganeden Biotech Améliore l'état des patients présentant les symptômes de l'intestin irritable[22]. Accroit la réponse immunitaire à une agression virale[23].
Bifidobacterium LAFTI B94 Bifidobacterium sp LAFTI B94 Institut Rosell-Lallemand Protège de Salmonella typhimurium chez la souris. Améliore l'apoptose dans le cancer du côlon. Réduit l'inflammation et la diarrhée dans un modèle de l'intestin irritable chez le rat[24]. Réduit le réponse allergique. Peut réduire les complications de H. pylori sur la muqueuse.[réf. nécessaire] Inhibe le développement des bactéries : H. pylori, des monocytogènes, de E. coli et de Salmonella typhimurium.[réf. nécessaire] Adhère aux cellules épithéliales de l'intestin.[réf. nécessaire] Produit des folates des yaourts.[réf. nécessaire] Aucune de ces dernières affirmations n'a cependant à ce jour été approuvée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA)[25].
Lactobacillus acidophilus LAFTI L10 Lactobacillus acidophilus LAFTI L10 Institut Rosell-Lallemand Selon le producteur[26] qui se base sur plusieurs études non publiées[27], il améliore la réponse immunitaire contre Candida albicans et réduit la réponse allergique (sur le modèle animal). Il protège contre les monocytogènes de la Listeria dans le tube digestif (démontré chez la souris. Il réduit l'incidence et la taille des tumeurs du rat. Réduit l'inflammation dans un modèle d'intestin irritable.[réf. nécessaire]. Il inhibe les bactéries pathogènes dont H. pylori, monocytogènes, E. coli et Salmonella typhimurium.[réf. nécessaire] ; il adhère aux cellules intestinales humaines[réf. nécessaire] et produit des molécules anti-microbiennes comme H2O2.[réf. nécessaire]
Lactobacillus casei LAFTI L26 Lactobacillus casei LAFTI L26 Institut Rosell-Lallemand Protection contre Salmonella typhimurium chez la souris[28]. Réduit les phénomènes inflammatoires dans le cas de l'intestin irritable. Réduit l'allergie. Réduit les complications d'une infection à H. pylori de la muqueuse de l'estomac.[réf. nécessaire] Inhibe les bactéries pathogènes comme H. pylori, monocytogènes, E. coli et Salmonella typhimurium.[réf. nécessaire] Adhère aux cellules intestinales.[réf. nécessaire]
Bifidobacterium animalis subsp. lactis BB-12 Probio-Tec Bifidobacterium BB-12 Chr. Hansen Des premières études ont montré que BB-12 seul ou en association peut avoir un effet sur le système gastro-intestinal[29]. Cette affirmation n'a pas pour l'instant été reconnue par l'AESA[30].
Bifidobacterium animalis subsp. lactis DN-173010 Activia Danone Améliore le transit intestinal [réf. nécessaire]
Bifidobacterium breve Yakult Bifiene Yakult En combinaison avec Lactobacillus casei Shirota, un traitement de quatre semaines semble améliorer pendant au moins trois mois l'état de patients présentant une intolérance au lactose[31].
Bifidobacterium infantis 35624 Align Procter & Gamble Une étude a montré une amélioration significative de la douleur abdominale/des flatulences et de la mauvaise mobilité intestinale[32].
Bifidobacterium animalis subsp. lactis HN019 (DR10) Howaru Bifido Danisco Semble particulièrement agir sur les défenses immunitaires[33].
Bifidobacterium longum BB536 Morinaga Milk Industry Agit sur le microbiote intestinal[34].
Escherichia coli M-17 ProBactrix BioBalance Utilisé depuis longtemps en Russie et plus récemment en Israël, ce probiotique a fait l'objet d'une étude clinique aux États-Unis portant sur son application au traitement du syndrome de l'intestin irritable, mais les résultats ne semblent pas avoir été publiés[35]
Escherichia coli Nissle 1917 Mutaflor Ardeypharm Connu pour son efficacité contre de nombreuses affections intestinales, il semble agir en particulier en régulant la production de sérotonine au niveau de l'iléon[36]
Lactobacillus acidophilus DDS-1 Nebraska Cultures Atténue les symptômes de diarrhée, crampes abdomninales et vomissements chez des patients intolérants au lactose[37].
Lactobacillus acidophilus LA-5 Chr. Hansen Les études limitées sur l'être humain ont montré que la souche LA-5 peut avoir des effets bénéfiques. Administrée à la souris en combinaison avec Bifidobacterium lactis Bb12, elle semble pouvoir atténuer des dysfonctionnements métaboliques liés au vieillissement[38].
Lactobacillus acidophilus NCFM Danisco Administré deux fois par jour en combinaison avec Bifidobacterium lactis Bi-07, il réduit les symptômes de ballonnement chez des patients atteints de troubles fonctionnel de l'intestin[39].
Lactobacillus casei DN114-001 (Lactobacillus casei Immunitas(s)/Defensis) Actimel/DanActive Danone Régule le microbiote intestinal et stimule le système immunitaire[40].
Lactobacillus casei 431 Chr. Hansen Des études in vitro et sur l'animal ont montré que L. casei 431 peut avoir un effet immuno-modulateur, ce qui n'a pas été confirmé dans le cas de patients vaccinés contre la grippe. Cette dernière étude a cependant montré une réduction de la durée des symptômes respiratoires chez les patients recevant le probiotique[41].
Lactobacillus casei F19 Cultura Arla Foods En association avec un régime riche en fibres, il réduit les douleurs et ballonnements abdominaux en cas de pathologie diverticulaire simple[42].
Lactobacillus casei Shirota Yakult Yakult Sa consommation quotidienne semble pouvoir stimuler les défenses immunitaires des personnes âgées[43].
Lactobacillus gasseri SBT2055 super smart Une synthèse a montré une réduction de l'obésité[44].
Lactobacillus johnsonii La1 (=Lactobacillus LC1, Lactobacillus johnsonii NCC533) Nestlé Peut réduire les effets de H. pylori et en particulier la gastrite et l'inflammation[46].
Lactococcus lactis L1A Norrmejerier Stimulation de l'immunité, amélioration de la santé digestive, réduction de la diarrhée associée à l'antibiothérapie[47].
Lactobacillus plantarum 299v GoodBelly/ProViva/TuZen/Bion Transit/ProbiMage Probi Peut atténuer les symptômes de l'intestin irritable ; néanmoins, des recherches plus poussées sont en cours[48].
Lactobacillus reuteri ATTC 55730 (Lactobacillus reuteri SD2112) BioGaia (en) Prévention de la diarrhée et soulagement chez les enfants[49],[50], disparition de l'infection à H. pylori[51] amélioration de la gingivite[52], prévention de la maladie chez l'enfant[53] et chez les adultes[54].
Lactobacillus reuteri Protectis (DSM 17938, souche fille de ATCC 55730)[55] BioGaia (en) Une revue a confirmé certains effets bénéfiques chez l'enfant, en particulier contre la diarrhée[56].
Lactobacillus rhamnosus ATCC 53013 (aussi souche numéro GG, découvert par Gorbach et Goldin) LGG, Gefilus, Vifit et autres Valio Une synthèse a montré une réduction de l'obésité[44].
Lactobacillus rhamnosus LB21 Verum Norrmejerier Peut améliorer la réponse immunitaire et donc la santé digestive, ainsi que la diarrhée post antibiotiques[47].
Lactobacillus Crispatus LactoGyn Crispatus NaturaMedicatrix Peut améliorer la flore vaginale et donc combattre cystites et vaginites.
Saccharomyces boulardii DiarSafe et autres Wren Laboratories et autres Peut protéger des diarrhées post-antibiotiques et des infections à Clostridium difficile et d'autre variétés de Clostridium[57],[58],[59].
Testé comme mélange :
Lactobacillus rhamnosus GR-1 et Lactobacillus reuteri RC-14
Bion Flore Intime Jarrow Fem-Dophilus Chr. Hansen dans une étude, la consommation de cette bactérie a contribué à la prévention de la vaginite[60].
Testé comme mélange :
Lactobacillus acidophilus NCFM et Bifidobacterium bifidum BB-12
Florajen3 American Lifeline, Inc. Diminution des effets d'une infection à C. difficile (CDAD)[61].
Testé comme mélange :
Lactobacillus acidophilus CL1285 et Lactobacillus casei LBC80R
Bio-K+ CL1285 Bio-K+ International Diminue l'incidence de la diarrhée liée à la prise d'antibiotiques[62].

Inhibition in vitro de Listeria monocytogenes et L. innocua, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium[63].

Réduit les symptômes de l'intolérance au lactose et simule le système immunitaire[64].

Lactobacillus plantarum HEAL 9 et Lactobacillus paracasei 8700:2 Bravo Friscus/ ProbiFrisk Probi Est à l'étude concernant ses effets sur les rhumes[65].
Lactobacillus reuteri Prodentis (L. reuteri DSM 17938 et ATCC PTA 5289) GUM PerioBalance BioGaia (en) diminue la plaque dentaire, l'inflammation des gencives[66] et la concentration de certaines bactéries pathogènes[67]
Lactobacillus helveticus R0052 et Lactobacillus rhamnosus R0011 A'Biotica et autres Institut Rosell Des données préliminaires[68] indiquent que la combinaison de ces deux souches pourrait réduire le risque de dysfonctionnement psychiatrique lié au stress infantile précoce chez le rat et l'être humain.
Lactobacillus casei var. rhamnosus MG001 et Lactobacillus acidophilus MG002 et Lactobacillus plantarum MG003 et Enterococcus faecium MG004 Symprove Probiotic Symprove Ltd. Ce probiotique a fait l'objet d'une étude clinique en vue de traiter la diverticulose, mais les résultats ne semblent pas avoir été publiés[69]

Les probiotiques contenus le plus souvent dans les yaourts sont :

Des produits fermentés contenant des bactéries lactiques et acides, obtenus par fermentation lactique, sont :

Intérêt pour la santé

Les études les plus récentes montrent que selon la souche et l'espèce animale testée, les effets diffèrent. Ils peuvent diminuer la durée d'une diarrhée infectieuse aiguë[77] ou d'une diarrhée persistante chez l'enfant[78]. Les probiotiques tendent à réduire l'inflammation intestinale[79].

Ils ont montré un intérêt dans nombre de pathologies intestinales d'origine infectieuse ou inflammatoire :

  • gastro-entérite[80] ;
  • ulcère gastro-duodénal[81] ;
  • maladie de Crohn[82] ; résultats toutefois controversés[83] ;
  • pour le diabète de type 2[84] et l'obésité[85] ; on observe également des flores intestinales spécifiques[86] ;
  • obésité, prise de poids (avec des nuances : en 2012, une méta-analyse d'essais réalisée par le biologiste Didier Raoult a porté sur l'effet sur le poids chez l'être humain et des animaux de laboratoire. Elle suggère que Lactobacillus acidophilus entraîne une prise de poids chez l'être humain et chez l'animal, Lactobacillus fermentum et Lactobacillus ingluviei ayant le même effet uniquement chez l’animal. Inversement, Lactobacillus gasseri diminuerait le poids des êtres humains et animaux obèses et Lactobacillus plantarum a le même effet mais chez l’animal uniquement[87]) ;
  • santé du nourrisson (en améliorant préventivement le système immunitaire, qui bloque ainsi mieux certaines septicémies néonatales[88] (encore source d'une morbidité et d'une mortalité importantes[89])) ;
  • améliore les marqueurs biologiques dans la maladie du foie gras non alcoolique[90] ;
  • diminue très légèrement la tension artérielle[91] ;
  • réduit d'environ 40 % la probabilité d'avoir recours aux antibiotiques contre les infections aiguës des voies respiratoires supérieures[92] ;
  • sclérose en plaques[93].

Les mécanismes d'action des probiotiques reposent sur un effet de symbiose en permettant au microbiote intestinal de conserver une dominante majoritairement non-pathogène. Ils moduleraient l’activité du système immunitaire intestinal, en renforçant l’immunité générale quand elle est faible, par exemple chez l'enfant, immature (chez le nouveau-né) ou la personne âgée. À contrario ils pourraient diminuer la sur-activation du système immunitaire, en cas d’allergies ou de maladies inflammatoires de l’intestin, donc en améliorant la fonction de barrière de la muqueuse intestinale par augmentation de la production et qualité du mucus et/ou des anticorps de type IgA[94]. Ils ont un effet anti-pathogènes direct (par compétition) en limitant l'adhésion des pathogènes aux parois intestinales.

Même si le niveau de leur efficacité peut être critiqué, prescrire des probiotiques reste peu coûteux et à très faible risque[95]. De nombreuses marques de compléments alimentaires proposent leur propre formulation de probiotiques, certaines étant accompagnées d'études cliniques pour démontrer leurs résultats[96].

Il semble que la manipulation de l'axe cerveau-intestin avec plusieurs souches de probiotiques puisse réduire la sévérité de la dépression chez les personnes atteintes très sévèrement, mais pas chez celles qui souffrent d'autres affections cliniques ni dans la population générale[97].

Controverses

La Commission de la Transparence de la Haute Autorité de santé a rendu des avis mitigés, comme elle l'a fait pour la plupart des médicaments faisant l'objet d'un remboursement partiel de la part de la sécurité sociale (Service Médical Rendu), pour les spécialités pharmaceutiques bénéficiant d'AMM en France et ayant comme principe actif des probiotiques : Saccharomyces boulardii dans la spécialité Ultra-Levure[98], Lactobacillus fermentum et Lactobacillus delbrueckii dans la spécialité Lactéol[99].

Une demande déposée par Danone auprès de l'AESA pour citer les « bienfaits pour la santé » de ses produits Activia et Actimel, a finalement été retirée en par cette firme, le niveau de preuve de ces affirmations étant jugé non satisfaisant par l'Agence européenne de sécurité alimentaire[100].

Du point de vue réglementaire, dans l'Union européenne, l'indication « probiotique » pour des produits alimentaires est conditionnée à l'obtention d'une allégation de santé spécifique dans le cadre du Règlement 1924/2006. Jusqu'à maintenant aucun probiotique n'a été accepté dans le cadre de ce Règlement[101],[102]. Cependant des discussions sont en cours au niveau européen pour savoir si le terme « probiotique » peut avoir un sens plus générique.

Risque pour la santé

La manipulation du microbiote intestinal est complexe et peut entraîner des interactions entre les bactéries et l'hôte[103]. Bien que les probiotiques soient considérés comme sûrs, certaines personnes s'inquiètent de leur sécurité dans certains cas[103],[104]. Certaines personnes, comme celles souffrant d'immunodéficience, de syndrome de l'intestin court, ayant un cathéter veineux central ou une valvulopathie, ainsi que les nourrissons prématurés, peuvent être plus à risque d'effets indésirables[105]. Chez les personnes gravement malades souffrant de maladie inflammatoire de l'intestin, il existe un risque de passage de bactéries viables du tractus gastro-intestinal aux organes internes (translocation bactérienne) en raison de la bactériémie, ce qui peut entraîner des conséquences néfastes pour la santé[103]. Rarement, la consommation de probiotiques par des enfants ayant un système immunitaire affaibli ou déjà gravement malades peut entraîner une bactériémie ou une fongémie (présence de bactéries ou de champignons dans le sang), pouvant conduire à une septicémie, une maladie potentiellement mortelle[106].

Les suppléments probiotiques contiennent généralement entre un et dix milliards d'unités formant colonie (UFC) par dose[107]. Un nombre plus élevé d'UFC n'apporte pas d'effets probiotiques supplémentaires, mais peut avoir des conséquences inattendues comme des troubles digestifs, tels que ballonnements, gaz et diarrhée[107],[108],[109]. Il a été suggéré que les espèces de Lactobacillus pourraient contribuer à l'obésité chez l'humain, mais aucune preuve de cette relation n'a été trouvée[110].

Marché

Il est estimé à près de quatre milliards de dollars en 2007[111].

L'alimentation animale en inclut aussi[112],[113], comme améliorateur de la digestibilité de certains aliments[114], comme facteurs de croissance[115] et pour notamment répondre aux attentes des consommateurs et diminuer l'antibiorésistance[116] par exemple pour améliorer les performances ou la santé des bovins[117] et de l'industrie laitière[118] ou porcine[119],[120],[121] et la productivité des poules pondeuses[122] ou du poulet de chair[123].

L'un des premiers médicaments contenant des probiotiques est le Lacteol à la suite de la découverte de la bactérie Lactobacillus acidophilus par le docteur Pierre Boucard en 1907[124].

Dans l'alimentation, on en consomme au moins depuis la haute-Antiquité, avec par exemple le kéfir, le kombucha, le yaourt, le yakult ou le fromage. Nombre d'aliments couramment consommés contiennent des souches spécifiques[125].

Notes et références

  1. (en) « Probiotics », sur nhs.uk, (consulté le ).
  2. (en) « Probiotics Market Size, Share, Research Report, 2019-2025 », sur grandviewresearch.com (consulté le ).
  3. (en) Mary Ellen Sanders, « Probiotics: Definition, Sources, Selection, and Uses », Clinical Infectious Diseases, vol. 48,‎ , p. 58-61 (DOI 10.1086/523341).
  4. (en) Ibnou-Zekri N., Blum S., Schiffrin E.J. et von der Weid T., « Divergent patterns of colonization and immune response elicited from two intestinal Lactobacillus strains that display similar properties in vitro », Infect. Immun., vol. 71, no 1,‎ , p. 428-436.
  5. Chloé Hecketsweiler, « Les probiotiques n'ont rien prouvé », L'Expansion, .
  6. (en) Roy Fuller, « Probiotics in man and animals », The Journal of Applied Bacteriology, vol. 66, no 5,‎ , p. 365–378 (DOI 10.1111/j.1365-2672.1989.tb05105.x).
  7. a et b (en) Gareth Gordon Syngai, Ragupathi Gopi, Rupjyoti Bharali et Sudip Dey, « Probiotics - the versatile functional food ingredients », Journal of Food Science and Technology, vol. 53,‎ , p. 921–933 (ISSN 0022-1155 et 0975-8402, PMID 27162372, PMCID 4837740, DOI 10.1007/s13197-015-2011-0, lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Barry A. Mizock, « Probiotics », Disease-a-Month, no 61,‎ , p. 259-290 (DOI 10.1016/j.disamonth.2015.03.011, lire en ligne).
  9. (en) Danfeng Song, Salam Ibrahim et Saeed Hayek, Recent Application of Probiotics in Food and Agricultural Science, InTech, (ISBN 9789535107767, DOI 10.5772/50121, lire en ligne).
  10. (en) Report of a Joint FAO/WHO Expert Consultation on Evaluation of Health and Nutritional Properties of Probiotics in Food Including Powder Milk with Live Lactic Acid Bacteria (October 2001) [PDF], OMS.
  11. (en) Colin Hill, Francisco Guarner, Gregor Reid, Glenn R. Gibson et al., « Expert consensus document: The International Scientific Association for Probiotics and Prebiotics consensus statement on the scope and appropriate use of the term probiotic », Nature Reviews Gastroenterology & Hepatology, vol. 11,‎ , p. 506–514 (ISSN 1759-5045, DOI 10.1038/nrgastro.2014.66, lire en ligne, consulté le ).
  12. (en) Philip A Mackowiak, « Recycling Metchnikoff: Probiotics, the Intestinal Microbiome and the Quest for Long Life », Frontiers in Public Health, vol. 1, no 52,‎ (DOI 10.3389/fpubh.2013.00052).
  13. (de) Nissle A: Die antagonistische Behandlung chronischer Darmstorungen mit Colibakterien. Med Klin 1918, 2, p. 29–33
  14. (en) W. Kruis et al., Maintaining remission of ulcerative colitis with the probiotic « Escherichia coli » Nissle 1917 is as effective as with standard mesalazine, Gut, novembre 2004, 53 (11), 1617-23, DOI 10.1136/gut.2003.037747.
  15. (de) Vergin F., Anti- und Probiotika, Hippokrates, 1954, 25, p. 16–119.
  16. (en) Daniel M. Lilly et Rosalie H. Stillwell, « Probiotics: Growth-Promoting Factors Produced by Microorganisms », Science, vol. 147, no 3659,‎ , p. 747-748 (DOI 10.1126/science.147.3659.747).
  17. (en) Mirjana Rajilić-Stojanović et Willem M. de Vos, « The first 1000 cultured species of the human gastrointestinal microbiota », FEMS Microbiology Reviews, vol. 38, no 5,‎ , p. 996-1047 (DOI 10.1111/1574-6976.12075).
  18. (en) M. Jungersen et al., « The Science behind the Probiotic Strain Bifidobacterium animalissubsp. lactis BB-12 », Microorganisms, vol. 2, no 2,‎ (lire en ligne).
  19. (en) Savino F. et al., « Lactobacillus reuteri vs. simethicone in the treatment of infant colic: a prospective randomized study », Pediatrics, janvier 2007, 119(1):e124-30, PMID 17200238.
  20. (en) Egervärn M. et al., « Antibiotic susceptibility profiles of Lactobacillus reuteri and Lactobacillus fermentum », J. Food Prot., mars 2007, 70(3):557-65, PMID 17340877.
  21. (en) M. E. Sanders, « Probiotics, strains matter », Functional foods & nutraceuticals magazine,‎ , p. 36–41 (lire en ligne).
  22. (en) L. Hun, « Bacillus coagulans diminue sensiblement la douleur abdominale pour les patients présentant les symptômes de l'intestin irritable. », Postgraduate Medicine, vol. 121, no 2,‎ , p. 119–124 (PMID 19332970, DOI 10.3810/pgm.2009.03.1984, lire en ligne).
  23. (en) M. Baron, « Une variété brevetée de Bacillus coagulans accroit la réponse immunitaire à une agression virale », Postgraduate Medicine, vol. 121, no 2,‎ , p. 114–118 (PMID 19332969, DOI 10.3810/pgm.2009.03.1971, lire en ligne).
  24. (en) L. Peran, D. Camuesco, M. Comalada et E. Bailon, « A comparative study of the preventative effects exerted by three probiotics, Bifidobacterium lactis, Lactobacillus casei and Lactobacillus acidophilus, in the TNBS model of rat colitis », Journal of Applied Microbiology, vol. 103, no 4,‎ , p. 836–844 (ISSN 1365-2672, DOI 10.1111/j.1365-2672.2007.03302.x, lire en ligne, consulté le ).
  25. (en) EFSA Panel on Dietetic Products, Nutrition and Allergies (NDA), « Scientific opinion on the substantiation of health claims related to Bifidobacterium animalis Lafti B94 (CBS118.529) and decreasing potentially pathogenic intestinal microorganisms (ID 867) pursuant to Article 13 of Regulation (EC) No 1924/2006 on request from the European Commission », The EFSA Journal, no 7,‎ (DOI 10.2903/j.efsa.2009.1232, lire en ligne).
  26. « http://www.institut-rosell-lallemand.com/lafti/ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) LAFTI Probiotics
  27. R. Eccles et al., Human study on winter infections, in otherwise healthy students (age 18-25) to determine if oral administration of the probiotic Lactobacillus acidophilus LAFTI L10 helps to support the immune system, Internal report, 2008.
  28. (en) A. Henriksson et P. L. Conway, « Isolation of human faecal bifidobacteria which reduce signs of Salmonella infection when orogastrically dosed to mice », Journal of Applied Microbiology, vol. 90, no 2,‎ , p. 223–228 (ISSN 1365-2672, DOI 10.1046/j.1365-2672.2001.01238.x, lire en ligne, consulté le ).
  29. http://www.chr-hansen.com/fileadmin/user_upload/_temp_/Selected_summaries_BB-12.pdf
  30. (en) « Scientific Opinion of the Panel on Biological Hazards on a request from EFSA on the maintenance of the QPS list of microorganisms intentionally added to food or feed », The EFSA Journal,‎ (DOI 10.2903/j.efsa.2008.923, lire en ligne).
  31. (en) C.C. Almeida, S.L. Lorena, C.R. Pavan, H.M. Akasaka et M.A. Mesquita, « Beneficial effects of long-term consumption of a probiotic combination of Lactobacillus casei Shirota and Bifidobacterium breve Yakult may persist after suspension of therapy in lactose-intolerant patients », Nutr. Clin. Pract., no 27,‎ , p. 247-251 (DOI 10.1177/0884533612440289, lire en ligne).
  32. (en) Brenner D.M., Moeller M.J., Chey W.D. et Schoenfeld P.S., « The utility of probiotics in the treatment of irritable bowel syndrome: a systematic review », The American Journal of Gastroenterology, vol. 104, no 4,‎ , p. 1033–49; quiz 1050 (PMID 19277023, DOI 10.1038/ajg.2009.25).
  33. (en) ME Sanders, « Summary of Probiotic Activities of Bifidobacterium lactis HN019 », Journal of Clinical Gastroenterology, no 40,‎ , p. 776-783 (DOI 10.1097/01.mcg.0000225576.73385.f0, lire en ligne).
  34. (en) Hirosuke Sugahara, Toshitaka Odamaki, Shinji Fukuda, Tamotsu Kato, Jin-zhong Xiao, Fumiaki Abe, Jun Kikuchi et Hiroshi Ohno, « Probiotic Bifidobacterium longum alters gut luminal metabolism through modification of the gut microbial community », Scientific Reports, no 5,‎ (DOI 10.1038/srep13548, lire en ligne).
  35. (en) Weill Medical College of Cornell University, « Study to Determine the Effectiveness of the Probiotic E. Coli Strain M17 in Treating Irritable Bowel Syndrome (IBS) », ClinicalTrials.gov, no NCT00194922,‎ (lire en ligne).
  36. (en) Jonathan Nzakizwanayo, Cinzia Dedi, Guy Standen, Wendy M. Macfarlane, Bhavik A. Patel et Brian V. Jones, « Escherichia coli Nissle 1917 enhances bioavailability of serotonin in gut tissues through modulation of synthesis and clearance », Scientific Reports, no 5,‎ (DOI 10.1038/srep17324, lire en ligne).
  37. (en) Michael N. Pakdaman, Jay K. Udani, Jhanna Pamela Molina et Michael Shahani, « The effects of the DDS-1 strain of lactobacillus on symptomatic relief for lactose intolerance - a randomized, double-blind, placebo-controlled, crossover clinical trial », Nutrition Journal, no 15:56,‎ (DOI 10.1186/s12937-016-0172-y, lire en ligne).
  38. (en) Elisa Brasili, Elena Mengher, Alberta Tomassini, Giorgio Capuani, Marianna Roselli, Alberto Finamore, Fabio Sciubba, Federico Marini et Alfredo Miccheli, « Lactobacillus acidophilus La5 and Bifidobacterium lactis Bb12 Induce Different Age-Related Metabolic Profiles Revealed by 1H-NMR Spectroscopy in Urine and Feces of Mice », The Journal of Nutrition, no 143,‎ , p. 1549-1557 (DOI 10.3945/jn.113.177105, lire en ligne).
  39. (en) T Ringel-Kulka, OS Palsson, I Carroll, JA Galanko, G Leyer et Y Ringel, « Probiotic bacteria Lactobacillus acidophilus NCFM and Bifidobacterium lactis Bi-07 versus placebo for the symptoms of bloating in patients with functional bowel disorders: a double-blind study », J. Clin. Gastroenterol., no 45,‎ , p. 518-525 (DOI 10.1097/MCG.0b013e31820ca4d6, lire en ligne).
  40. (en) Isabelle Ingrassia, Antony Leplingard et Arlette Darfeuille-Michaud, « Lactobacillus casei DN-114 001 Inhibits the Ability of Adherent-Invasive Escherichia coli Isolated from Crohn's Disease Patients To Adhere to and To Invade Intestinal Epithelial Cells », Appl. Environ. Microbiol., no 71,‎ , p. 2880–2887 (DOI 10.1128/AEM.71.6.2880-2887.2005, lire en ligne).
  41. (en) L Jespersen, I Tarnow, D Eskesen, CM Morberg, B Michelsen, S Bügel, LO Dragsted, Gt Rijkers et PC Calder, « Effect of Lactobacillus paracasei subsp. paracasei, L. casei 431 on immune response to influenza vaccination and upper respiratory tract infections in healthy adult volunteers: a randomized, double-blind, placebo-controlled, parallel-group study », Am. J. Clin. Nutr., no 101,‎ , p. 1188-1196 (DOI 10.3945/ajcn.114.103531, lire en ligne).
  42. (en) B. Annibale, G. Maconi, E. Lahner, F. De Giorgi et R. Cuomo, « Efficacy of Lactobacillus paracasei sub. paracasei F19 on abdominal symptoms in patients with symptomatic uncomplicated diverticular disease: a pilot study », Minerva Gastroenterol. Dietol., no 57,‎ , p. 13-22 (ISSN 1121-421X, lire en ligne).
  43. (en) Kazuyoshi Takeda et Ko Okumura, « Effects of a Fermented Milk Drink Containing Lactobacillus casei Strain Shirota on the Human NK-Cell Activity », The Journal of Nutrition, no 137,‎ , p. 791S-793S (lire en ligne).
  44. a et b M.C. Mekkes, T.C. Weenen, R.J. Brummer et E. Claassen, « The development of probiotic treatment in obesity: a review », Benef. Microbes., no 5(1),‎ , p. 19-28 (DOI 10.3920/BM2012.0069).
  45. (en) Sarker S.A., Sultana S., Fuchs G.J. et al., « Lactobacillus paracasei strain ST11 has no effect on rotavirus but ameliorates the outcome of nonrotavirus diarrhea in children from Bangladesh », Pediatrics, vol. 116, no 2,‎ , e221–8 (PMID 15995003, DOI 10.1542/peds.2004-2334).
  46. (en) Dionyssios N. Sgouras, Effrosini G. Panayotopoulou, Beatriz Martinez-Gonzalez, Kalliopi Petraki, Spyros Michopoulos et Αndreas Mentis, « Lactobacillus johnsonii La1 Attenuates Helicobacter pylori-Associated Gastritis and Reduces Levels of Proinflammatory Chemokines in C57BL/6 Mice [Lactobacillus johnsonii La1 atténue les effets de la gastrite et le niveau de Chemokines pro-inflammatoires pour C57BL/6 de la souris] », Clinical and Diagnostic Laboratory Immunology,‎ (PMCID 1317072).
  47. a et b (sv) « Nyttiga bakterier bringar ordning i oroliga sommarmagar » [archive du ], Norrmejerier, (consulté le ).
  48. (en) Niedzielin K., Kordecki H. et Birkenfeld B., « A controlled, double-blind, randomized study on the efficacy of Lactobacillus plantarum 299V in patients with irritable bowel syndrome », Eur. J. Gastroenterol. Hepatol., vol. 13, no 10,‎ , p. 1135–6 (PMID 11711768, DOI 10.1097/00042737-200110000-00004).
  49. (en) Ruiz-Palacios G., Guerrero M.L. et Hilty M., « Feeding of a probiotic for the prevention of community-acquired diarrhea in young Mexican children », Pediatr. Res., vol. 39, no 4,‎ , p. 184 (lire en ligne).
  50. (en) Shornikova A.V., Casas I.A., Mykkänen H., Salo E. et Vesikari T., « Bacteriotherapy with Lactobacillus reuteri in rotavirus gastroenteritis », Pediatr. Infect. Dis. J., vol. 16, no 12,‎ , p. 1103–7 (PMID 9427453, DOI 10.1097/00006454-199712000-00002).
  51. (en) Saggioro A., Caroli M., Pasini M., Bortoluzzi F., Girardi L. et Pilone G., « Helicobacter pylori eradication with Lactobacillus reuteri. A double blind placebo-controlled study », Dig. Liver. Dis., vol. 37, no suppl 1,‎ , S88, abstr. PO1.49.
  52. (en) Krasse P., Carlsson B., Dahl C., Paulsson A., Nilsson A. et Sinkiewicz G., « Decreased gum bleeding and reduced gingivitis by the probiotic Lactobacillus reuteri », Swed. Dent. J., vol. 30, no 2,‎ , p. 55–60 (PMID 16878680).
  53. (en) Weizman Z., Asli G. et Alsheikh A., « Effect of a probiotic infant formula on infections in child care centers: comparison of two probiotic agents », Pediatrics, vol. 115, no 1,‎ , p. 5–9 (PMID 15629974, DOI 10.1542/peds.2004-1815).
  54. (en) Tubelius P., Stan V. et Zachrisson A., « Increasing work-place healthiness with the probiotic Lactobacillus reuteri: a randomised, double-blind placebo-controlled study », Environ. Health, vol. 4,‎ , p. 25 (PMID 16274475, PMCID 1298318, DOI 10.1186/1476-069X-4-25).
  55. (en) Rosander A., Connolly E. et Roos S., « Removal of antibiotic resistance gene-carrying plasmids from Lactobacillus reuteri ATCC 55730 and characterization of the resulting daughter strain, L. reuteri DSM 17938 », Appl. Environ. Microbiol., vol. 74, no 19,‎ , p. 6032–40 (PMID 18689509, DOI 10.1128/AEM.00991-08).
  56. (en) Magdalena Urbańska et Hania Szajewska, « The efficacy of Lactobacillus reuteri DSM 17938 in infants and children: a review of the current evidence », Eur. J. Pediatr., no 173,‎ , p. 1327-1337 (lire en ligne).
  57. (en) W. Hochter et al., « Saccharomyces boulardii in acute adult diarrhea. Efficacy and tolerance of treatment », Munchener Medizinische Wochenschrift, vol. 132, no 12,‎ , p. 188–192 (lire en ligne [PDF]).
  58. (en) G. Cetina-Sauri et S. Basto, « Therapeutic evaluation of Saccharomyces boulardii in children with acute diarrhea », Annales de Pédiatrie, vol. 41, no 6,‎ , p. 397–400 (lire en ligne [PDF]).
  59. (en) Kurugöl Z. et Koturoğlu G., « Effects of Saccharomyces boulardii in children with acute diarrhoea », Acta Paediatrica, vol. 94, no 1,‎ , p. 44–7 (PMID 15858959, DOI 10.1080/08035250410022521).
  60. (en) Anukam K., Osazuwa E., Ahonkhai I. et al., « Augmentation of antimicrobial metronidazole therapy of bacterial vaginosis with oral probiotic Lactobacillus rhamnosus GR-1 and Lactobacillus reuteri RC-14: randomized, double-blind, placebo controlled trial », Microbes. Infect., vol. 8, no 6,‎ , p. 1450–4 (PMID 16697231, DOI 10.1016/j.micinf.2006.01.003).
  61. Lire en ligne.
  62. (en) Beausoleil M., Fortier N. et Guénette S. et al., « Effect of a fermented milk combining Lactobacillus acidophilus Cl1285 and Lactobacillus casei in the prevention of antibiotic-associated diarrhea: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial », Canadian Journal of Gastroenterology, vol. 21, no 11,‎ , p. 732–6 (PMID 18026577, PMCID 2658588, lire en ligne).
  63. (en) M. Millette, F.M. Luquet et M. Lacroix, « In vitro growth control of selected pathogens by Lactobacillus acidophilus- and Lactobacillus casei-fermented milk », Letters of Applied Microbiology, vol. 44, no 3,‎ , p. 314–9 (PMID 17309510, DOI 10.1111/j.1472-765X.2006.02060.x).
  64. (en) R.K. Robinson (éditeur), Acidophilus Products (Therapeutic Properties of Fermented Milks), Chapman & Hall, London, , p. 81–116.
  65. (en) Berggren A., Lazou Ahrén I., Larsson N. et Onning G., « Randomised, double-blind and placebo-controlled study using new probiotic lactobacilli for strengthening the body immune defence against viral infections », Eur. J. Nutr.,‎ (PMID 20803023, DOI 10.1007/s00394-010-0127-6).
  66. « Les probiotiques », sur Le Courrier du dentiste, .
  67. (en) M.R. Vivekananda, K.L. Vandana et K.G. Bhat, « Effect of the probiotic Lactobacilli reuteri (Prodentis) in the management of periodontal disease: a preliminary randomized clinical trial », Journal of Oral Microbiology, no 2,‎ (DOI 10.3402/jom.v2i0.5344, lire en ligne).
  68. (en) C S M Cowan, B L Callaghan et R Richardson, « The effects of a probiotic formulation (Lactobacillus rhamnosus and L. helveticus) on developmental trajectories of emotional learning in stressed infant rats », Translational Psychiatry, no 6, e823,‎ (DOI 10.1038/tp.2016.94, lire en ligne).
  69. (en) King's College Hospital NHS Trust, « Effect of a Probiotic on Diverticular Symptoms », ClinicalTrials.gov Identifier, no NCT02115867,‎ (lire en ligne).
  70. (en) S. Seseña et M.L. Palop, « An ecological study of lactic acid bacteria from Almagro eggplant fermentation brines », Journal of Applied Microbiology, Blackwell Publishing, vol. 103, no 5,‎ , p. 1553–1561 (PMID 17953566, DOI 10.1111/j.1365-2672.2007.03387.x).
  71. a et b (en) Fred Breidt, RF McFeeters, I perez-Diaz, CH Lee, « Fermented Vegetables » [PDF], ASM Press, (DOI 10.1128/9781555818463.ch33, consulté le ).
  72. (en) Feng-Di Ji, B.-P. Ji, B. Li, B.-Z. Han et al., « Note. Microbial Changes During the Salting Process of Traditional Pickled Chinese Cabbage », Food Science and Technology International, SAGE Publications, vol. 13, no 1,‎ , p. 11–16 (DOI 10.1177/1082013207075952, lire en ligne, consulté le ).
  73. (en) Y. Friedman, Jeroen Hugenholtz, Willem M. De Vos, Eddy J. Smid et al., « Safe use of genetically modified lactic acid bacteria in food. Bridging the gap between consumers, green groups, and industry », Electronic Journal of Biotechnology, Pontificia Universidad Católica de Valparaíso, vol. 9, no 4,‎ , p. 0 (PMID 16710463, PMCID 1463031, DOI 10.2225/vol9-issue4-fulltext-12, lire en ligne, consulté le ).
  74. (en) C.K. Oh, Oh et Kim, « The Depletion of Sodium Nitrite by Lactic Acid Bacteria Isolated from Kimchi », Journal of Medicinal Food, [1], vol. 7, no 1,‎ , p. 38–44 (PMID 15117551, DOI 10.1089/109662004322984680, lire en ligne, consulté le ).
  75. (en) Somboon Tanasupawat, J. Thongsanit, S. Okada, K. Komagata et al., « Lactic acid bacteria isolated from soy sauce mash in Thailand », Journal of General and Applied Microbiology, The Microbiology Research Foundation, vol. 48, no 4,‎ , p. 201–209 (PMID 12469319, DOI 10.2323/jgam.48.201, lire en ligne, consulté le ).
  76. (en) M.R.F. Moreno, J.J. Leisner, L.K. Tee, C. Ley, S. Radu, G. Rusul, M. Vancanneyt, L. De Vuyst et al., « Microbial analysis of Malaysian tempeh, and characterization of two bacteriocins produced by isolates of Enterococcus faecium », Journal of Applied Microbiology, The Microbiology Research Foundation, vol. 92, no 1,‎ , p. 147–157 (PMID 11849339, DOI 10.1046/j.1365-2672.2002.01509.x).
  77. (en) Allen S.J., Martinez E.G., Gregorio G.V. et Dans L.F., « Probiotics for treating acute infectious diarrhoea », Cochrane Database of Systematic Reviews 2010, no 11. Art. no CD003048, DOI 10.1002/14651858.CD003048.pub3.
  78. (en) Bernaola Aponte G., Bada Mancilla C.A., Carreazo Pariasca N.Y. et Rojas Galarza R.A., « Probiotics for treating persistent diarrhoea in children », Cochrane Database of Systematic Reviews, 2010, no 11, Art. no CD007401, DOI 10.1002/14651858.CD007401.pub2.
  79. Les probiotiques, du conseil officinal a la prise en charge micronutritionelle, p. 136-150.
  80. A. Lo Vecchio, F. Nunziata, D. Bruzzese et M. L. Conelli, « Rotavirus immunisation status affects the efficacy of Lacticaseibacillus rhamnosus GG for the treatment of children with acute diarrhoea: a meta-analysis », Beneficial Microbes, vol. 13, no 4,‎ , p. 283–294 (ISSN 1876-2891, PMID 36004717, DOI 10.3920/BM2022.0024, lire en ligne, consulté le )
  81. Musab Isik, Cansu Ozbayer, Dilek Burukoglu Donmez et Ertugrul Colak, « Effects of the probiotic, Lactobacillus rhamnosus GG, on ulcer pathogenesis, HSP70 stress protein and nitric oxide levels in stress induced ulcer », Biotechnic & Histochemistry: Official Publication of the Biological Stain Commission, vol. 97, no 6,‎ , p. 449–460 (ISSN 1473-7760, PMID 35258367, DOI 10.1080/10520295.2022.2028308, lire en ligne, consulté le )
  82. Maladie de Crohn, une bactérie anti-inflammatoire, Pour la science.
  83. Probiotiques et maladies inflammatoires cryptogénétiques de l’intestin.
  84. Dengfeng Xu, Lingmeng Fu, Da Pan et YiFang Chu, « Role of probiotics/synbiotic supplementation in glycemic control: A critical umbrella review of meta-analyses of randomized controlled trials », Critical Reviews in Food Science and Nutrition, vol. 0, no 0,‎ , p. 1–19 (ISSN 1040-8398, PMID 36052685, DOI 10.1080/10408398.2022.2117783, lire en ligne, consulté le )
  85. P. D. Cani, Modulation nutritionnelle du microbiote intestinal : impact sur la perméabilité intestinale et les désordres métaboliques [PDF], Pour la science, 2009.
  86. Meta Hit, INRA, p. 9.
  87. (en) Matthieu Million, Emmanouil Angelakis, MicalPaul Paul, Fabrice Armougom, Leonard Leibovici et Didier Raoult, « Comparative meta-analysis of the effect of Lactobacillus species on weight gain in humans and animals », Microbial Pathogenesis, vol. 53, no 2,‎ , p. 100-8 (DOI 10.1016/j.micpath.2012.05.007).
  88. Tancredi D.J., Global health: Probiotic prevents infections in newborns, lire en ligne, Nature, DOI 10.1038/nature23540, en ligne le 16 aout 2017.
  89. Shane A.L., Sánchez P.J. et Stoll B.J., Neonatal sepsis, The Lancet, 20 avril 2017, DOI 10.1016/S0140-6736(17)31002-4.
  90. Vali Musazadeh, Neda Roshanravan, Parvin Dehghan et Sana Sedgh Ahrabi, « Effect of Probiotics on Liver Enzymes in Patients With Non-alcoholic Fatty Liver Disease: An Umbrella of Systematic Review and Meta-Analysis », Frontiers in Nutrition, vol. 9,‎ (ISSN 2296-861X, PMID 35677540, PMCID PMC9169800, DOI 10.3389/fnut.2022.844242, lire en ligne, consulté le )
  91. (en) Meysam Zarezadeh, Vali Musazadeh, Faezeh Ghalichi et Zeynab Kavyani, « Effects of probiotics supplementation on blood pressure: An umbrella meta-analysis of randomized controlled trials », Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases, vol. 0, no 0,‎ (ISSN 0939-4753 et 1590-3729, PMID 36599781, DOI 10.1016/j.numecd.2022.09.005, lire en ligne, consulté le )
  92. (en) Yunli Zhao, Bi Rong Dong et Qiukui Hao, « Probiotics for preventing acute upper respiratory tract infections », Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 2022, no 8,‎ (PMID 36001877, PMCID PMC9400717, DOI 10.1002/14651858.CD006895.pub4, lire en ligne, consulté le )
  93. Jinchi Jiang, Chuanqi Chu, Caie Wu et Chen Wang, « Efficacy of probiotics in multiple sclerosis: a systematic review of preclinical trials and meta-analysis of randomized controlled trials », Food & Function, vol. 12, no 6,‎ , p. 2354–2377 (ISSN 2042-650X, PMID 33629669, DOI 10.1039/d0fo03203d, lire en ligne, consulté le )
  94. Organisation mondiale de gastroentérologie, « Probiotiques et pre-biotiques » [PDF], coll. « Recommandations Pratiques », mai 2008, 23 p. (consulté le 17 août 2012).
  95. (en) Butler C.C., Duncan D. et Hood K., « Does taking probiotics routinely with antibiotics prevent antibiotic associated diarrhoea? », BMJ, 2012, 344:e682, PMID 22354599.
  96. « Les probiotiques : complément alimentaire miracle ? », sur Les Avis d'Emilie (consulté le )
  97. Kah Kheng Goh, Yen-Wenn Liu, Po-Hsiu Kuo et Yu-Chu Ella Chung, « Effect of probiotics on depressive symptoms: A meta-analysis of human studies », Psychiatry Research, vol. 282,‎ , p. 112568 (ISSN 1872-7123, PMID 31563280, DOI 10.1016/j.psychres.2019.112568, lire en ligne, consulté le )
  98. Avis de la Commission de la Transparence - Ultra-Levure [PDF], 13 avril 2005.
  99. Avis de la Commission de la Transparence - Lactéol [PDF], 29 mars 2006.
  100. Demande Danone.
  101. Refus de l'EFSA pour Yakult, dans le cadre du Règlement 1924/2006.
  102. Refus de l'EFSA pour Actimel, dans le cadre du Règlement 1924/2006.
  103. a b et c Durchschein F, Petritsch W, Hammer HF, « Diet therapy for inflammatory bowel diseases: The established and the new. » (Review), World J Gastroenterol, vol. 22, no 7,‎ , p. 2179–2194 (PMID 26900283, PMCID 4734995, DOI 10.3748/wjg.v22.i7.2179 Accès libre)
  104. Boyle RJ, Robins-Browne RM, Tang ML, « Probiotic use in clinical practice: what are the risks? » (Review), Am J Clin Nutr, vol. 83, no 6,‎ , p. 1256–1264; quiz 1446–1447 (PMID 16762934, DOI 10.1093/ajcn/83.6.1256 Accès libre)
  105. Doron S, Snydman DR, « Risk and safety of probiotics. » (Review), Clin Infect Dis, vol. 60, no Suppl 2,‎ , S129–234 (PMID 25922398, PMCID 4490230, DOI 10.1093/cid/civ085)
  106. Singhi SC, Kumar S, « Probiotics in critically ill children. » (Review), F1000Res, vol. 5,‎ , p. 407 (PMID 27081478, PMCID 4813632, DOI 10.12688/f1000research.7630.1 Accès libre)
  107. a et b (en) Ricardo S. Aleman et Ajitesh Yadav, « Systematic Review of Probiotics and Their Potential for Developing Functional Nondairy Foods », Applied Microbiology, vol. 4, no 1,‎ , p. 47–69 (ISSN 2673-8007, DOI 10.3390/applmicrobiol4010004 Accès libre)
  108. « Bioamicus complete », sur Bioamicus (consulté le )
  109. Maria Pina Dore, Stefano Bibbò, Gianni Fresi, Gabrio Bassotti et Giovanni Mario Pes, « Side Effects Associated with Probiotic Use in Adult Patients with Inflammatory Bowel Disease: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials », Nutrients, vol. 11, no 12,‎ , p. 2913 (ISSN 2072-6643, PMID 31810233, PMCID 6950558, DOI 10.3390/nu11122913 Accès libre)
  110. Lahtinen SJ, Davis E, Ouwehand AC, « Lactobacillus species causing obesity in humans: where is the evidence? » (Review), Beneficial Microbes, vol. 3, no 3,‎ , p. 171–174 (PMID 22968407, DOI 10.3920/BM2012.0041, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  111. (en) « Probiotics or con? », Lancet, 2008, 371:624, DOI 10.1016/S0140-6736(08)60275-5.
  112. Ducluzeau, R. et Raibaud, P. (1994), Écologie microbienne du tube digestif et modes d'action des probiotiques en nutrition animale, Cahiers Agricultures, 3(6), pp. 353-360.
  113. Guillot J.F. (1998), Les probiotiques en alimentation animale, Cahiers Agricultures, 7 (1), pp. 49-54 (résumé).
  114. Lescoat, P., Ali Haimoud-Lekhal, D. et Bayourthe, C. (2000), Effets de Saccharomyces cerevisae et Aspergillus oryzae sur la digestion et le fonctionnement ruminai : étude bibliographique, Rencontres autour des recherches sur les ruminants.
  115. Nguyen, T. H., Duperray, J., Eckenfelder, B., Lecamp, B., Lefrancois, S., Nebout, J., … et Sergheraert, R., Quelques probiotiques facteurs de croissance, Revue de l’Alimentation Animale, mars 1988, 31, 37.
  116. Breul S. (1998), Les probiotiques en alimentation animale, une réponse aux attentes des producteurs et des consommateurs : Antibiorésistantes, probiotiques et prébiotiques, Médecine et chirurgie digestives, 27(3), pp. 89-91.
  117. L. Duniere, Stratégies de limitation du portage sain des Escherichia coli producteurs de Shigatoxines (STEC) par les bovins. Potentiel bio-protecteur des bactéries lactiques en alimentation animale, thèse de doctorat, université Blaise-Pascal, 2012.
  118. J. A. Kurmann, Une nouvelle génération de cultures en industrie laitière : aspects microbiologiques, biotechnologiques et probiotiques des cultures de bactéries composées de souches sélectionnées d'origine intestinale humaine [PDF], Le Lait, 73(2), 1993, pp. 233-239.
  119. Brault, M. (2001), Probiotiques et hygiène de l'aliment soupe des porcs. Journnée EPA-ENVT Utilisation des probiotiques en alimentation animale, 29.
  120. Gourmelen, C., Royer, E. et Rugraff, Y. (2002), Facteurs de croissance et produits alternatifs en alimentation porcine, Institut Technique du Porc.
  121. Gournier-chateau, N. (1994), Les probiotiques pour les porcs. Les probiotiques en alimentation animale et humaine (N. Gournier-Chateau, J.P. Larpent, MI Castellanos, J.L. Larpent, Editors), 153-161.
  122. Bougon, M., Launay, M. et Le Ménec, M. (1988), Influence d'un probiotique, l'Biocroissance[Quoi ?], sur les performances des pondeuses, Bull. Inf. Stn. Exp. Avicult. Ploufragan, 28, pp. 110-115.
  123. Catala-Gregori, P., Mallet, S., Travel, A. et Lessire, M. (2007), Un extrait de plante et un probiotique sont aussi efficaces que l’avilamycine pour améliorer les performances du poulet de chair, VIIe Journées de la Recherche Avicole, Tours, France, 202-206.
  124. (en) Portrait of Doctor Boucard, Medical Classics, BMJ 2011;342:d3920, DOI 10.1136/bmj.d3920.
  125. « Ferments et aliments », Techniques de l'ingénieur.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes