Jean Delville et d’autres dissidents du cercle L’Essor créent à Bruxelles l'association d'artistes Pour l’art qui poursuit une vocation idéaliste et marche dans les traces du Groupe des XX[1],[2].
Les principaux objectifs du cercle sont l'organisation de Salons et de conférences. Les premières réunions ont lieu en et la fondation officielle en . Le siège social est situé à la taverne Guillaume, place du Musée, à Bruxelles[3]. L'un des conférenciers réguliers est le mentor du symbolisme, Sâr Peladan[4].
Évolution
Initialement cercle symboliste, le collectif évolue en un groupe éclectique défendant en premier lieu l'indépendance des artistes. Pour l'art est une phalange de lutte. Chacune de ses expositions constitue un combat[5]. Après avoir organisé 39 Salons, l'association est dissoute en 1939[3].
↑Sébastien Clerbois, Contribution à l'étude du mouvement symboliste : l'influence de l'occultisme français sur la peinture belge (1883-1905) (thèse présentée sous la direction de Michel Draguet en vue de l'obtention du titre de Docteur en Philosophie et Lettres - orientation Histoire de l’Art et Archéologie), Bruxelles, ULB, (lire en ligne), p. 172-174, 182-183 (vol 1).
↑Rédaction, « Pour l'art », Le Soir, no 22, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
↑Rédaction, « Exposition Pour l'Art », Le Patriote, no 22, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
↑Lucien Solvay, « Exposition Pour l'Art », Le Soir, no 24, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
↑Rédaction, « Exposition Pour l'Art », Le Soir, no 27, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
↑Rédaction, « Exposition Pour l'Art », Le Soir, no 33, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
↑Rédaction, « Le Salon Pour l'Art », Le Soir, no 134, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
↑Rédaction, « Le Salon Pour l'Art », Le Soir, no 118, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
↑Rédaction, « Le Salon Pour l'Art », Le Soir, no 149, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
↑Rédaction, « Le Salon Pour l'Art », Le Soir, no 322, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
↑Rédaction, « Salon Pour l'Art », Le Soir, no 267, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
↑Rédaction, « Salon Pour l'Art », Le Soir, no 297, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
Notes
↑Léon Jacque, natif de Bruxelles le et mort à Coxyde le est un artiste peintre actif jusqu'en 1895, puis devient agent de change. Il épouse en 1894 Anne Victoire Van Doren (1867-1957), sœur du peintre Émile Van Doren.
Voir aussi
Bibliographie
(en) Brendan Cole, Art Between Nature and the Absolute, Cambridge Scholars Publishing, , 520 p. (ISBN9781443870979).