Nouvelle-Zélande : 11 essais par Mc Caw (2e, 7e), Howlett (12e, 56e, 58e), Muliaina (15e), Sivivatu (18e, 29e), Jack (50e), Collins (67e,69e)
9 transformations par Carter (3e, 8e, 13e, 16e, 19e, 50e, 57e), McAlister (68e,70e), 1 pénalité de Carter (11e)
Italie : 2 essais par Stanojevic (38e), Bergamasco (71e), 2 transformation de Bortolussi (39e), De Marigny (71e)
L'équipe de Nouvelle-Zélande frappe très fort en inscrivant quatorze points en dix minutes. Le capitaine Richie McCaw montre l'exemple en inscrivant deux essais, transformés dans la foulée par l'ouvreur Carter. À la mi-temps, le score est de 43 à 7 en faveur des All Blacks. De retour des vestiaires, le rouleau-compresseur néo-zélandais ne baisse pas de régime et aggrave le résultat, malgré un sursaut d'orgueil des transalpins dans les dix dernières minutes. Score final : 76 à 14 en faveur de la Nouvelle-Zélande, avec le point de bonus offensif.
Portugal Titulaires : 15 Pedro Leal, 14 António Aguilar, 13 Miguel Portela, 12 Diogo Mateus, 11 Pedro Carvalho, 10 Gonçalo Malheiro, 9 Luis Pissarra, 8 Vasco Uva (c), 7 Diogo Coutinho, 6 Paulo Murinello, 5 Gonçalo Uva, 4 Marcello d'Orey, 3 Ruben Spachuck, 2 João Correia, 1 Andre Silva
Remplaçants : 16 Rui Cordeiro, 17 Joaquim Ferreira, 18 David Penalva, 19 Tiago Girão, 20 João Uva, 21 José Pinto, 22 Duarte Cardoso Pinto
Points marqués :
Nouvelle-Zélande : 16 essais de Rokocoko (3e, 12e), Toeava (25e), Williams (28e), Mauger (30e, 66e), Collins (32e), Masoe (34e), Hore (40e), Leonard (50e), Evans (59e), Ellis (62e), McDonald (69e), Smith (73e, 80e), Hayman (76e), 14 transformations de Evans.
Portugal : 1 essai de Cordeiro (46e), 1 transformation de Pinto (46e), 1 pénalité de Pinto (75e), 1 drop de Malheiro (22e)
L'équipe de Nouvelle-Zélande est sérieuse et ajoute seize essais aux onze déjà inscrits au premier match. C'est l'équipe la plus performante de toutes en matière d'essais et Nick Evans avec 33 points, intègre les dix meilleurs réalisateurs sur un match de Coupe du monde. Pour sa première opposition contre la Nouvelle-Zélande, le Portugal marque un essai même si la défaite est lourde.
Italie : 3 essais de Masi (3e), M.Bergamasco (71e), Masi (76e), 2 transformations de Bortolussi (4e, 77e), 4 pénalités de Bortolussi (17e, 30e, 40e, 63e)
Portugal : 1 essai de Penalva (32e)
Dans un Parc des Princes aux forts accents portugais, les Italiens, grands favoris, bafouillent leur rugby et confirment leur mauvais début de compétition. Ils s'imposent difficilement sans prendre le point de bonus offensif, mais s'offrent le droit de disputer la qualification pour les quarts de finale contre l'Écosse lors du dernier match. Les Portugais continuent d'étonner et prouvent que le projet de ramener le nombre de participants de 20 à 16 pour la prochaine édition en Nouvelle-Zélande en 2011 est peut-être une mauvaise idée.
À l'occasion de cette rencontre, Alessandro Troncon qui compte des participations à quatre éditions de Coupe du monde (1995, 1999, 2003, 2007), fête sa 100e sélection en équipe d'Italie[1].
Nouvelle-Zélande : 6 essais de Mc Caw (5e), Howlett (15e, 74e), Kelleher (33e), Williams (62e), Carter (65e), 2 transformations de Carter (6e, 65e), 2 pénalités de Carter (25e, 43e)
L'équipe de Nouvelle-Zélande veut-elle punir l'Écosse de ne pas avoir présenté sa meilleure équipe ? En préambule, c'est le Kapa o Pango qui est interprété. Les All Blacks appliqués inscrivent six essais sans concèder un point pour remporter la victoire la plus large jamais réalisée en Écosse. Par contre, Daniel Carter a été défaillant comme buteur. Doug Howlett marque son 47e essai en match international et devient le meilleur marqueur d'essais All-Black de tous les temps. Avec cette victoire, la Nouvelle-Zélande assure sa qualification pour les quarts de finale.
Roumanie : 2 essais de Tincu (63e) et Corodeanu (73e), 2 transformations de Calafateanu (64e) et Dumbrava (74e)
Portugal : 1 essai de Ferreira (19e), 1 transformation de Pinto (20e), 1 pénalité de Malheiro (69e)
La Roumanie doit se passer des services de plusieurs joueurs blessés qui ont quitté la compétition : Ionut Tofan, Ion Teodorescu et Petru Bălan[2]. À l'issue d'un match cadenassé et rendu difficile par la pluie continuelle qui s'abat sur le Stadium, la Roumanie, menée au score dès la 19e minute, ne doit son salut en fin de deuxième mi-temps qu'à deux essais en force. Les Portugais, auxquels on promettait l'enfer, sortent de leur première Coupe du monde avec les honneurs : un point de bonus, le premier qu'ils aient jamais inscrit en phase finale, et un essai inscrit dans chacune de leurs quatre rencontres.
Roumanie : 1 essai de Tincu (31e), 1 pénalité de Vlaicu (72e)
Nouvelle-Zélande : 13 essais de Sivivatu (1re, 24e), Masoe (10e), Rokocoko (15e, 58e, 66e), Mauger (37e), Evans (18e), Toeava (47e, 80e), Andrew Hore (63e), Smith (75e), Howlett (79e), 10 transformations de McAlister (11e, 16e, 25e, 48e, 59e, 65e, 67e), Evans (76e, 79e, 80e)
Dan Carter devait participer à la rencontre, mais s'étant blessé, il est remplacé par Luke McAlister alors que Doug Howlett prend place sur le banc des remplaçants[3]. Avec 13 essais supplémentaires, la Nouvelle-Zélande totalise 46 essais, quatre points de bonus offensif pour 309 points, soit une moyenne de 77 points par rencontre. Quel festival ! Joe Rokocoko inscrit un triplé, Doug Howlett ajoute un essai à son compteur et Nick Evans est toujours aussi réaliste quand le sélectionneur lui en laisse l'occasion.
Pour ce match décisif pour la qualification aux quarts de finale, l'équipe d'Italie est privée de son capitaine Marco Bortolami[4]. Elle s'incline de deux points face à une équipe écossaise plus réaliste qui n'a pas marqué d'essai, mais qui a su inscrire les points se présentant. Paterson inscrit les six pénalités qui lui sont offertes. Malgré un essai du vétéran Troncon, qui arrête sa carrière internationale après ce match, les Italiens ne trouvent pas la solution face à des Écossais solides sous la pluie de Saint-Étienne. David Bortolussi, malheureux dans ses coups de pied (seulement trois pénalités réussies sur six tentatives), manque la pénalité de la gagne à trois minutes du terme. Pierre Berbizier quitte ses fonctions d'entraîneur du XV d'Italie.