En 2005 l'UDEUR a rejoint la coalition de centre-gauche L'Union.
Il disposait en 2005 de 11 députés (Chambre des députés) et de 5 sénateurs (Sénat) au sein du Parlement italien.
Il a obtenu les résultats suivants les 9 et :
Sénat : 476 938 voix (1,4 %), 3 sénateurs (le parti devait dépasser 3 % pour accéder à la répartition des sièges ce qu'il n'a obtenu qu'en Campanie et en Calabre)
Aux élections législatives d'avril 2006, l'UDEUR obtient 1,4 % des voix à la Chambre et 10 députés. Aux élections sénatoriales, elle obtient 1,4 % des voix et 3 sénateurs.
La défection de l'UDEUR, au mois de , entraîne la chute de Romano Prodi, ainsi que de vives tensions au sein du parti. L'un de ses députés, Stefano Cusumano, ayant annoncé qu'il maintenait sa confiance au chef de gouvernement, se vit traiter, en pleine séance, de pédé, cocu et de grosse merde par le chef des parlementaires UDEUR. Celui-ci fut physiquement interrompu par ses collègues, tandis que Stefano Cusumano, victime d'un malaise, était évacué sur une civière. Ce dernier était ensuite exclu du parti pour « comportement indigne ».
En 2010 le parti a changé son nom en Populaires pour le Sud (en italien : Popolari per il Sud) et l'année suivante en UDEUR-Populaires pour le Sud. Enfin, en 2012, le parti a retrouvé son ancien nom Populaires-UDEUR.
L'UDEUR est très hostile aux pacs et a refusé, par l'absence de Clemente Mastella au conseil des ministres, de signer le projet de loi sur l'équivalent italien, baptisé dico.
Voir aussi
Bibliographie
(it) Giulio Andreotti, De Gasperi e il suo tempo, Milano, Mondadori, 1956.
(it) Pietro Scoppola, La proposta politica di De Gasperi, Bologna, Il Mulino, 1977.
(it) Nico Perrone, Il segno della DC, Bari, Dedalo, 2002.