Gaston Sorbets le dans L'Illustration : Le film « fait par le déroulement de son dialogue et de ses images, revivre une période de notre histoire riche en caractères curieux et en nobles décors, et il émeut par tout ce qui s'en dégage en humanité profonde. Il se déroule selon une progression intense (...). Il y a là un dénouement qui eût été, en toutes circonstances, assez exaltant ; il est superflu de souligner qu'il prend maintenant une signification poignante[1] ».
Jean-Pierre Bertin-Maghit dans la notice, ici condensée, qu'il consacre à ce long métrage dans Le Guide des films, écrit que le réalisateur mit en valeur le héros intransigeant et incorruptible qui ne plie pas face au pouvoir de Louis XVIII et de Charles X. Pendant l’occupation de la France par l'Allemagne, la censure allemande accorda le visa de sortie mais coupa quelques phrases dont « Il est temps de sortir la France de ses humiliations, de rendre à son drapeau, notre drapeau, un peu de gloire » et « Sous un tel régime, c'est un honneur que d'être condamné ». Lors de la séquence finale qui montre le défilé du régiment du XVe hussards commandé par Pontcarral qui part pour participer à la conquête de l'Algérie, le public, par empathie, applaudissait la scène qui permettait d'exprimer son nationalisme exacerbé par l'occupant[2].