Dès 1961, la construction d'un nouveau pont sur le Rhône au niveau de la commune de Givors est projetée pour relier l'autoroute A47, entre Saint-Étienne et Givors, et l'autoroute A7 qui est sur la rive gauche du Rhône et passe par la commune de Ternay[2]. Il est alors envisagé un ouvrage de deux travées de 136 m de portée chacune, à trois chaussées distinctes : deux chaussées latérales de 7 m pour les voies autoroutières et une chaussée centrale de 6 m réservée à la circulation locale[3]. Un concours pour ce projet de pont autoroutier est lancé en 1966 : il est prévu qu'il comportera trois travées de 111 m, 66,60 m et 111 m de portée[4]. Les entreprises Campenon-Bernard (Paris) remportent finalement le marché de construction avec un ouvrage en béton précontraint de cinq travées de dimensions alternées (30 m - 110 m - 20 m - 110 m - 30 m). Le pont se situe entre le viaduc ferroviaire dit de la Méditerranée, en amont, et le pont suspendu dit pont de Chasse, en aval. Le coût de construction de l'ouvrage est 8 millions de francs[5].
↑Rapport de l´ingénieur d´arrondissement, 15 avril 1961 (extr. de : AD Rhône, 3633 W 12 : Dossier Raccordement à l´autoroute Lyon-Valence, avant-projet, avril-mai 1961)
↑Notice sommaire (extr. de : AD Rhône, 2020 W 186, Dossier d´instruction mixte, 1966)
↑Cahier Fonds Spécial d´investissement routier opération n° 53 P 69A : construction du pont de Givors sur le Rhône (notes extr. de : AD Rhône 3633 W 17)