Ce poirier est un arbrisseau ou arbuste peu élevé, d'une hauteur de 2 à 8 m[1], à rameaux un peu épineux, à bourgeonsglabres ; les feuilles, caduques, sont largement ovales ou suborbiculaires, en cœur à la base, à limbe foliaire souvent plus court que le pétiole, un peu velues en dessous dans leur jeunesse, puis très glabres[2].
Appareil reproducteur
Les fleurs sont assez petites (2 à 3 cm de diamètre[1]) ; le calice est à lobes à la fin caducs ; les pétales sont glabres à l'onglet. Le fruit est petit, de 12-18 mm de diamètre, à peine charnu, globuleux ou en toupie, à pédoncules grêles, presque 2 fois plus longs que le fruit. La floraison a lieu en avril[2] ou en mai[1] ; la fructification en septembre[3].
Habitat et écologie
Cet arbuste pousse dans les haies, les bois (chênaies particulièrement) et les terrains vagues[3], jusqu'à une altitude de 800 m[1].
Répartition
Ce poirier est originaire d'Europe atlantique ; on en trouve en Angleterre méridionale, Algérie et Perse[3]. En France, il est présent principalement dans l'ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Gascogne) et le Centre[4].
Synonymes
Cet arbuste a été considéré par de nombreux auteurs comme formant une sous-espèce ou une variété du poirier commun, le poirier cultivé (Pyrus communis). Voici la liste de ses synonymes :
Pyrus boissieriana subsp. crenulata Browicz, 1972
Pyrus boissieriana Buhse, 1860
Pyrus communis subsp. cordata (Desv.) P.Fourn., 1936
Pyrus communis subsp. gharbiana (Trab.) Maire, 1980
Pyrus communis subsp. longipes Maire, 1980
Pyrus communis var. azarolifera Durieu, 1858
Pyrus communis var. briggsii Syme, 1871
Pyrus communis var. cordata (Desv.) Mérat, 1821
Pyrus communis var. desvauxii Rouy & E.G.Camus, 1901
Pyrus communis var. gillotii Rouy & E.G.Camus, 1901