Le village doit son nom à une avancée des terres dans la rivière des Outaouais, la pointe à Legault. Cette péninsule était appelée auparavant la pointe au Chêne parce qu'elle était couverte de chênes[1].
La crique de Pointe-au-Chêne se jette dans la rivière des Outaouais à la pointe à Legault[1].
Géographie
Pointe-au-Chêne est situé à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Lachute, chef-lieu d'Argenteuil[1].
Le village est implanté sur la rive nord de la rivière des Outaouais, au pied d'une colline de 210 mètres d’altitude[1].
La rivière des Outaouais est un attrait majeur du territoire : Pointe-au-Chêne est un site de villégiature dès les années 1930-1940, mais ses habitations sont progressivement transformées en résidences permanentes[1],[2].
En 2016, le village compte 239 logements[3]. Les quelques commerces et services sont surtout destinés à l'usage de la population locale[4].
Pointe-au-Chêne n'est pas desservi par un service d'aqueduc ni d'égout[5].
Histoire
L'établissement humain de Pointe-au-Chêne se forme vers 1816, dans un mouvement de colonisation de la vallée de l'Outaouais[6]. Un bureau de poste est inauguré en 1852[1].
Les registres de la paroisse de Notre-Dame-du-Rosaire-de-Pointe-au-Chêne sont ouverts en 1898. Le premier curé résident s'installe à Pointe-au-Chêne en 1905[1]. À ce moment, la paroisse dessert 35 familles[10]. L'église est fermée en 2006 et le bâtiment est repris par la municipalité[11].
↑Marie-Josée Casaubon et Éric Morency (coordonnateurs), Schéma d'aménagement et de développement révisé, Lachute, Municipalité régionale de comté d'Argenteuil, , 829 p.
Michel Chamberland, Guillaume Forbes et Hector-David Brosseau, Histoire de Notre-Dame des Sept-Douleurs de Grenville, P.Q., Montréal, Imprimerie des sourds-muets, , 310 p. (lire en ligne [PDF]).
Marie-Josée Casaubon et Éric Morency (coordonateurs), Schéma d'aménagement et de développement révisé, Lachute, Municipalité régionale de comté d'Argenteuil, , 32e éd. (1re éd. 2009), 829 p.