César, ex-reporter de guerre devenu critique d'art, et Paz, photographe espagnole, vivent un amour aux débuts intenses et passionnels. Paz tombe enceinte et vit une grossesse malheureuse : elle n'est plus inspirée et l'aventure lui manque. Peu de temps après la naissance de l'enfant, Paz décide de partir.
Fiche technique
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Le Film français révèle, en , le troisième projet de réalisation de Mélanie Laurent. Elle adapte en tant que scénariste, aux côtés de Julien Lambroschini[1], Chris Deslandes et Charlotte Farcet, le roman Plonger de Christophe Ono-dit-Biot[2]. Dans l’œuvre, c’est l’homme, le père, qui parle et, pour le film, la réalisatrice décide de « redonner une voix à la femme, [s]’attacher à raconter l’histoire de ce couple à travers son point de vue »[3]. C’est d’ailleurs son producteur, Bruno Lévy, qui lui fait découvrir ce livre lors du pré-achèvement du tournage de Respire en 2014[4].
Pour le personnage de Paz, la réalisatrice rencontre beaucoup de comédiennes espagnoles mais a un coup de foudre en visionnant un essai de María Valverde : « Notre rencontre a été merveilleuse, très intense ; j’ai su aussitôt que c’était elle. »[4]
Tournage
Alors que le tournage devait avoir lieu en 2015[1], il est repoussé, faute d'« argent [pour] un film cher tourné dans quatre pays »[6]. Mélanie Laurent et son équipe tournent finalement, en 2016, dans le sultanat d'Oman, où l’acteur Gilles Lellouche plonge à 70 mètres sous l’eau, dans une obscurité totale : « Il faut vraiment prendre sur soi, vous n’entendez rien, que votre cœur battre et les bulles qui sortent du détendeur. »[7]
Ils se déplacent ensuite dans les studios d'Aubervilliers à Paris[4], puis, pour deux nuits en , à Saint-Nazaire pour filmer le théâtre, le port et le quai du Commerce[8],[9].
« A cette quête d'une femme libre Mélanie Laurent ajoute aujourd'hui son interprétation féminine. Son film est surprenant, visuel et radical. »Le Point.
« Entre Le Grand bleu et 37°2 le matin, entre la mythologie simpliste et le baroque too much, Plonger se mouille et tente une synthèse impossible. Ca vaut le coup de se jeter à l’eau. »Premiere.
« Mélanie Laurent avec ce film confirme avec audace les qualités d'écriture et de mise en scène que laissaient entrevoir ses premières fictions. »Transfuge.
« De quoi parle ce film ? La question vient vite à l’esprit sans qu’on n’arrive jamais à y répondre. Basculant d’un point de vue surplombant au point de vue de la femme, puis à celui de l’homme, il donne aussi peu de chance à ses personnages qu’à son récit qui, faute d’enjeu évident, paraît interminable. »Le Monde