L'espèce est assez proche de Platycoryne macroceras Summerh. . Elle s'en distingue toutefois par un éperon plus long, des fleurs plus grandes, des pétales avec de petits lobules basaux et des anthérophores plus longs[3].
Distribution
Endémique du Cameroun, elle n'a été récoltée qu'une seule fois (Georges Fotius, [4]), au mont Nganha, à une altitude de 1 650 m, à 50 km à l'est de Ngaoundéré, dans la région de l'Adamaoua.
Elle est donc considérée comme « en danger critique d'extinction »selon les critères de l'UICN[5].
↑Dariusz L. Szlachetko et Tomasz S. Olszewski, Flore du Cameroun, no 34, Orchidacées (vol. 1), Ministère de la recherche scientifique et technique, Yaoundé, 1998, p. 202
↑V. Droissart, B. Sonké and T. Stévart, « Les Orchidaceae endémiques d'Afrique centrale atlantique présentes au Cameroun », in Systematics and Geography of Plants, 2006, vol. 76, no 1, p. 48, [lire en ligne]
Bibliographie
V. Droissart, B. Sonké and T. Stévart, « Les Orchidaceae endémiques d'Afrique centrale atlantique présentes au Cameroun », in Systematics and Geography of Plants, 2006, vol. 76, no 1, p. 3-84, [lire en ligne]
(en) Jean-Michel Onana et Martin Cheek, « Platycoryne alinae Szlach. », in Red Data Book of the Flowering Plants of Cameroon: IUCN Global Assessments, Royal Botanic Gardens, Kew, 2011, p. 408 (ISBN9781842464298)
Dariusz L. Szlachetko et Tomasz S. Olszewski, Flore du Cameroun, no 34, Orchidacées (vol. 1), Ministère de la recherche scientifique et technique, Yaoundé, 1998, p. 202