Née en 1915, elle effectue ses études en Suisse notamment à Neuchâtel et Lausanne. Puis en 1937, elle part en Angleterre pour perfectionner son anglais. En 1940 et 1941, elle suit des cours d'allemand et de littérature française à l'Université de Zurich et des cours de théologie à l'Université de Lausanne. Depuis 1950, elle s'adonne essentiellement à la poésie. Elle s'installe à Paris en 1952. Elle revient cependant régulièrement en Suisse[1],[2].
Fondatrice en 1964 avec Edith Mora du prix de poésie Louise-Labé[2], elle se consacre à la poésie. Pierrette Micheloud est couronnée deux fois par le prix Schiller, en 1964 pour Valais de cœur et en 1980 pour Douce-amer[2]. Elle reçoit le prix Edgar-Poe, de la Maison de poésie à Paris en 1972, le prix Guillaume-Apollinaire, en 1984 pour Les mots la pierre[2], le grand prix de poésie Charles-Vildrac de la Société des gens de Lettres de France, pour Poésie (Éditions L'Âge d'Homme 2000)[2]. Elle, vêtue de rien publié en 1990/1991, est un livre d'amour et un recueil de poésie homoérotique[2].
Elle publie deux récits autobiographiques, L'ombre ardente, en 1995, et Nostalgie de l'innocence, en 2006. Son dernier recueil de poèmes, Du fuseau fileur de lin, est édité en 2004[2]. Entre-temps, elle reçoit le prix de Consécration de l'État du Valais en 2002.
Elle meurt à Cully en 2007, à l’Hôpital de Lavaux[2],[3]. Après sa mort, une fondation est créée avec pour buts de « conserver, protéger et exposer l'œuvre tant littéraire que picturale de Pierrette Micheloud, notamment par des publications d'inédits, des rééditions et des expositions ». Cette fondation décerne chaque année un prix à son nom, le prix de poésie Pierrette-Micheloud : deux années de suite, à un recueil en français paru dans l'année ; une année sur trois, à un poète d'expression française pour l'ensemble de son œuvre[1].