Après 1772, l'abbé suivit ensuite la carrière du plus jeune, Maximilien de Deux-Ponts, qui fit de lui son confident. Le Duché de Lorraine étant devenu Français en 1766, le duché de Deux-Ponts se trouvait frontalier de ce puissant mais amical voisin. Déjà le roi Louis XV de France avait fait anoblir la charmante épouse morganatique du duc Christian IV de Deux-Ponts, il ne refusa pas la nomination de l'abbé de Salabert à l'abbatiat de la riche abbaye Lorraine de Tholey. Ayant hérité du trône de Bavière en 1799, Maximilien nomma son ancien précepteur ministre des Affaires Étrangères et commandeur d’Essing (près de Ratisbonne).
Aimant tous les plaisirs de la vie, l’abbé de Salabert résida d’abord au château de Blieskastel, près de la ville de Deux-Ponts, puis à celui de Hombourg que le duc Charles II Auguste de Palatinat-Deux-Ponts lui avait offert. L’abbé suivit ensuite le duc puis roi Maximilien de Deux-Ponts à Munich, où il se fit bâtir en 1804 – 1805, par l’architecte Karl von Fischer, un des premiers et des plus beaux palais néo-classiques de la capitale bavaroise, le « Palais Salabert », devenu par la suite le « Palais du prince Charles », une résidence d’apparat du premier ministre bavarois actuel.
Pierre de Salabert décéda à Munich, le .
Son abbaye de Tholey, pillée en 1794 par les armées françaises, a été réinstaurée comme abbaye par le pape en 1949.
Notes et références
↑Hans-Michael Körner (dir) : Große Bayerische Biographische Enzyklopädie, 4 tomes, Walter de Gruyter, Berlin, 2005 (p.1679)
Sources
Hans-Michael Körner (dir) : Große Bayerische Biographische Enzyklopädie, 4 tomes, Walter de Gruyter, Berlin, 2005.
Liens externes
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :