Parallèlement, il est élu maire de Digne en 1977, à l'âge de 43 ans. Il est réélu en 1983 et en 1989. Sous sa mandature, le nom est officiellement changé en Digne-les-Bains en 1988. Il se présente à la députation dès 1978 dans la première circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, sans succès.
Il est brièvement député de la première circonscription des Alpes-de-Haute-Provence du au . Cette période correspond au sommet de sa carrière politique quand il cumule les mandats de député, maire et président de conseil général. Néanmoins, il est invalidé de sa fonction de député par le Conseil constitutionnel pour violation de la loi sur les comptes de campagne. Francis Galizi (UDF) lui succède début 1994.
Par la suite, en , il est condamné à trois ans d'emprisonnement avec sursis dans une affaire où il lui est reproché d'avoir utilisé des subventions de la ville de Digne-les-Bains pour aider ses amis chrétiens du Liban.
Il est par la suite mis en examen pour « ingérence et corruption » dans le cadre d'une enquête sur la secte du Mandarom, ainsi qu'un abus de pouvoir et des abus de biens sociaux dans le financement de diverses associations qui reversaient une partie des subventions versées par le conseil général à des personnes qui lui étaient proches.
En , il est contraint de laisser à la gauche de Bianco la présidence du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence.
Il meurt en mai 1998 dans un accident de voiture à l'âge de 64 ans[1],[2].