Pierre Haïk grandit en Algérie française et arrive en France métropolitaine à l'âge de 12 ans. Il étudie les lettres puis le droit, finançant sa scolarité comme instituteur pour enfants en difficulté. Il prêtre serment comme avocat le 06 février 1980[5]. Il milite au Groupe d'information sur les prisons. Il parle couramment l'arabe[6].
Démarrant sa carrière d'avocat par des dossiers de braquages, d'affaires de gang dans le milieu de la pègre[1], Pierre Haïk débute en associé avec Thierry Herzog[2]. Il intervient notamment dans les dossiers du gang des postiches et des braqueurs de l'UBS. Dans les années 1990, l'avocat Hervé Temime les rejoint pour de nombreuses affaires pénales, formant un trio surnommé « les trois H » par leurs confrères[1], bien que ce surnom soit déjà attribué par les juges à l'association de Pierre Haïk et Thierry Herzog dans les affaires de stupéfiants, pour « Haïk, Herzog et Héroïne »[6],[2].
En 1984, Pierre Haîk (33 ans) rencontre Jacqueline Laffont (23 ans). Il est alors marié et père de deux filles[6]. Elle entre dans son cabinet et ils se fiancent[7]. Le couple, duo indissociable parents de deux fils, dont le cabinet est installé boulevard Saint-Michel à Paris[6], va faire partie des « avocats les plus puissants de France » selon GQ[8].
Pierre Haïk plaide également pour des dossiers au Togo (affaire de Kpacha Gnassingbé, condamné à vingt ans de prison pour avoir voulu renverser son demi-frère, le président Faure Gnassingbé) et, avec l'avocat Éric Dupond-Moretti, pour le Gabon dans l'affaire dite des biens mal acquis.
Pierre Haïk avait plaidé en 2014 auprès du Conseil national des barreaux et de l'ordre des avocats du barreau de Paris en faveur du port de la robe d'avocat neutre, sans aucune décoration[18].
Notes et références
↑ abcd et eMarion Joseph, « Me Pierre Haik, l'avocat «boxeur» qui défend Nicolas Sarkozy », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).