Pierre Brunet obtient un doctorat en droit de l'Université Paris-Nanterre en . Sa thèse, Vouloir pour la nation, le concept de représentation dans la théorie de l'État, est dirigée par Michel Troper, et publiée en 2004.
Il fut également codirecteur de l'École doctorale de sciences juridiques et politiques de l'Université Paris-Nanterre et responsable du programme de Droit français-Droit italien avec l'Université de Bologne.
Il est membre des comités de rédaction de diverses revues françaises ou étrangères. Il a été professeur invité dans plusieurs universités étrangères (Italie, Japon, Portugal, USA).
Ses travaux portent sur la théorie du droit, la théorie constitutionnelle, le droit constitutionnel (y compris comparé) et le droit administratif (il a écrit des chroniques de droit des contrats administratifs pour la Revue des contrats), le droit des animaux et le droit de l'environnement.
Il est arrivé qu'il prenne position sur des questions de droit constitutionnel (à propos de l'élection présidentielle en France[4]) avec d'autres juristes. Il défend la thèse de l'incompatibilité entre démocratie et constitutionnalisme[5] et critique la thèse du pluralisme ordonné qui rend compte des relations entre les ordres juridiques étatique et européen[6].
Principaux ouvrages
En collaboration avec Pierre Bonin et Soazick Kerneis (dir.), Formes et doctrines de l’État, Paris, Pedone, 2018.
En collaboration avec K. Hasegawa, H. Yamamoto (dir.), Rencontre franco-japonaise autour des transferts de concepts juridiques, Paris, Mare et Martin, 2014.
En collaboration avec Richard Moulin, Droit public des interventions économiques, LGDJ, collection Droit des affaires, (épuisé).
Vouloir pour la nation. Le concept de représentation dans la théorie de l'État, préface de Michel Troper, LGDJ-Bruylant-PU Rouen, coll. « La Pensée juridique », 2004, 396 p.