Soldat de marine sous l'Ancien Régime (1779-1783), il s'engage dans les volontaires nationaux en 1791 avec le grade de capitaine. Il est nommé général de brigade en novembre 1793 et détient plusieurs commandements successifs dans les armées du Rhin et de la Moselle. Blessé à Mayence en 1795, il est réformé en 1796 et devient tenancier de cabaret.
Sous le Consulat de Napoléon Bonaparte, il est arrêté pour propos séditieux et transféré à l'île d'Oléron. À la suite d'une évasion et d'une tentative de soulèvement des garnisons de Charente-Maritime, il est repris et déporté à la Guyane.
Biographie
Origines familiales et formation
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Il est le fils d'Étienne Argoud et de Marie Rousset.
Il sert d'abord sur le Triomphant, puis sur le Souverain (1781), participant à la guerre d'indépendance américaine. Il est ensuite affecté en Martinique, avant de recevoir son congé le .
Sous la Révolution : officier des volontaires nationaux (1791-1793)
Adhérant aux idées nouvelles, Pierre Argoud reprend du service dans le corps créé en 1791 des volontaires nationaux, destiné à renforcer les troupes de ligne et à introduire dans l'armée de l'enthousiasme pour la Révolution.
idem, division Taponnier du à , au sein de laquelle il se distingue à Fischbach le et à Trippstadt le 13,
idem, 8e division de au , commandée par le général Tugnot, sous les ordres duquel il participe au siège de Mayence.
Le , il prend le commandement de la 1re brigade de la 1re division (général Reneauld). Le , il reçoit quatre blessures, dont une à la tête, devant Mayence, et doit abandonner son unité.
Non concerné par la réorganisation des états-majors du [pas clair], il est réintégré dans ses fonctions avec le grade définitif de général de brigade par le Comité de salut public le 1er septembre suivant, puis réformé le .
Après la réforme (13 avril 1796-20 juillet 1802)
Il est admis au traitement de réforme[pas clair] le .
Après le coup d'État du 18 Brumaire (9 novembre 1799), on le retrouve en mars et en employé au conseil de révision de la division Chambarlhac à Dijon.
Le , il est arrêté à Auxerre pour propos séditieux et placé sous surveillance à l'île d'Oléron. Là, il rencontre une partie des 130 Jacobins condamnés à la déportation après l'attentat de la rue Saint-Nicaise (24 décembre 1800).
En , il est embarqué à bord de la frégate La Cybèle et déporté en Guyane.
Mort et funérailles
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Il meurt à Cayenne le .
Bibliographie
Jean-François-Eugène Robinet et Adolphe-Robert-Julien Le Chaplain, « Argoud (Pierre) », dans le Dictionnaire historique et biographique de la Révolution et de l'Empire, Librairie historique de la Révolution et de l'Empire, 1899
Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, 2 volumes, Paris, Librairie Saffroy, 1934
G. Dumont : Bataillon de volontaires nationaux
Notes et références
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.