Parallèlement à son activité de photographe créateur, il a exercé les fonctions de chargé des cours d'initiation à l'histoire de la photographie à l’Université de Provence pendant 18 ans. Il développe par ailleurs de nombreuses activités dans le domaine de la pratique photographique : stages, conférences et ateliers de pratique artistique. Il a consacré les quinze premières années de ses recherches aux paysages, aux natures mortes et aux intérieurs dont beaucoup sont traités par des procédés de virage. Ce travail sur l’inanimé a cessé en 1980 avec la naissance de son fils Aurélien, qu’il photographie de façon suivie pendant dix ans, en vue de lui consacrer une exposition qui s'est tenue en 1990 à la bibliothèque municipale d'Aix-en-Provence ainsi qu'une autre en 2001 au Musée des Tapisseries d’Aix pour Les 20 ans d'Aurélien accompagnée d’un ouvrage aux Éditions Filigranes. En 2002, il a répondu à une commande du conseil général des Bouches-du-Rhône sur les lieux patrimoniaux qui a été exposée en formats géants dans le hall d’accueil du Conseil général.[réf. nécessaire]
Entre 1985 et 2003, il a édité 4 portfolios de Willy Ronis en tirages originaux. Il possède une collection de ses photographies.
Il fait la connaissance de Willy Ronis à la faculté d'Aix-en-Provence[1] en 1972[2]où il était étudiant en littérature française et en histoire de l’art. Willy Ronis avait été invité par Gérard Monnier, enseignant en histoire de l’architecture, à venir donner un cours d’histoire de la photographie qu’il a suivi et qui a suscité son intérêt pour cette discipline. Il l’a enseignée dans la même université et le même amphithéâtre que lui entre 1988 et 2004. Entre 1972 et 1976, il l’assiste sur plusieurs travaux de prise de vue dont le catalogue de la Fondation Vasarely d’Aix-en-Provence.[réf. nécessaire] Il est également à l'initiative, avec Guy Le Querrec, de la parution du livre Sur le fil du hasard chez Contrejour en 1980[2] qui obtient le prix Nadar l'année suivante[2].
Pierre-Jean Amar s’est engagé dans le portrait et le nu féminin. Il a publié un album intitulé Nus, accompagné d’un texte de Raymond Jean aux éditions Nathan en 1990. En 1993 sort chez Edisud : La photographie, histoire d’un art[3] et en 1997, aux P.U.F., Histoire de la photographie dans la collection Que sais-je ?[4] Il a publié en Le Photojournalisme chez Nathan-Université et à la fin de l’année 2002 L’ABCdaire de la photographie est publié chez Flammarion[5].
Il est à l’initiative de la création de l’association « La Photographie à Aix-en-Provence » pour laquelle il organise des manifestations dans la ville : conférences thématiques à la Cité du Livre et expositions à l’Espace Sextius, au Pavillon de Vendôme et au Musée des Tapisseries. En , il organise une exposition au Pavillon de Vendôme sur La Chine vue par Capa, Bischof, Cartier-Bresson, Riboud, Le Querrec, Zachmann et publie un livre à cette occasion chez Créaphis. En 2005 il réalise la rétrospective du photographe Denis Brihat au Pavillon de Vendôme à Aix-en-Provence qui reçoit plus de 7 000 visiteurs et il publie Le Jardin du monde, monographie de Denis Brihat aux éditions Le temps qu'il fait. En 2006, il expose Joan Fontcuberta et publie Perfida Imago de Jacques Terrasa aux éditions Le temps qu'il fait. Suivront les expositions de Jean-Pierre Gilson, François Le Diascorn, Gérard Macé, Alain Ceccaroli et Roland Laboye.
Il a créé « Images-Contacts », association sous la présidence de Marie-Christine Marti.
Il a réalisé un travail sur les lieux cézanniens avec l’écrivain Raymond Jean qui a fait l’objet d’une exposition à « l’Atelier Cézanne » d'Aix-en-Provence et de la publication de Jardins de Cézanne chez Créaphis en . Il publie en 2004, aux éditions Créaphis, Métaphores photographiques avec Jean Arrouye.
Expositions
1967 : Première exposition chez Mimi Pinson à Marseille.
↑Françoise Denoyelle, « La photographie, histoire d'un art (Pierre-Jean Amar) », Réseaux. Communication - Technologie - Société, vol. 12, no 64, , p. 187–188 (lire en ligne, consulté le )
↑Pierre-Jean Amar, « Histoire de la photographie », Que sais-je ? Presses Universitaires de France, (lire en ligne)