Jeannest-la-Noue est avant la Révolution un rapporteur du point d'honneur, c'est-à-dire un officier chargé de régler les conflits entre les nobles du bailliage.
En 1789, il est nommé membre du directoire du district de Saint-Florentin, puis du directoire du département en 1790. Le , il est élu comme troisième suppléant de l'Yonne à la Convention nationale, avec 83 voix sur 544 votants.
L'exécution de Jacques Boilleau le libère un siège à l'assemblée que Jeannest-la-Noue accepte le (9 frimaire an II). Il se montre très discret au cours de son mandat, ne prenant jamais la parole.