De bonne hérite de la seigneurie de Sault-Sainte-Marie de son père; il acquit également des propriétés supplémentaires au fil des ans. En 1781, il épouse Louise, la fille de Michel Chartier de Lotbinière, mais les deux se séparent par consentement mutuel dès 1782. En 1788, il est nommé juge de paix. Il devient également directeur du Théâtre de société, formé à Montréal en 1789. Élu à la chambre d'assemblée du Bas-Canada en 1792, il est de nouveau élu à Trois-Rivières en 1796, puis encore en 1800. Il est ensuite élu dans le comté de Québec en 1804, 1808 et 1809. À l'Assemblée, de Bonne est parmi ceux qui appuient l'utilisation du français et de l'anglais par l'Assemblée. En 1794, il est nommé au Conseil exécutif, où il servira jusqu'à sa mort ; ce qui l'identifie aux intérêts pro-britanniques et lui attire l'antipathie du Parti canadien. De Bonne a d'ailleurs collaboré à fonder le journal Le Courrier de Québec, qui s'opposait au Parti canadien.
En 1794, il est nommé juge à la Cour des plaids-communs et à la Cour du banc du Roi pour le district de Québec. En tant que juge, il appuie l'utilisation du droit civil français. À plusieurs reprises, le Parti canadien tente d'introduire une législation interdisant aux juges de siéger à l'Assemblée législative, une prise de position visant spécialement de Bonne. En 1809, le gouverneur James Henry Craig dissout le Parlement en conséquence. En 1810, l'Assemblée vote finalement pour déclarer son siège vacant. De nouveau, le gouverneur dissout le Parlement. De Bonne prend sa retraite à titre de juge en 1812.
En 1805, à la suite du décès de sa première femme trois ans auparavant, de Bonne se remarie avec Louise-Elizabeth Marcoux. Il meurt à Beauport en 1816.
Notes et références
↑Pièces et documents relatifs à la tenure seigneuriale, demandé par une adresse de l'Assemblée L'ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE, 1851. QUEBEC : IMPRIMERIE DE E. R. FRÉCHETTE 13, RUE LA MoNTAGNE, BAssE-vILLE,
1852. p-221