Frère de Germain Habert et cousin de Henri Louis Habert de Montmor, ami de Conrart, il est l'un des premiers membres de l'Académie française, dont il contribue à rédiger les statuts. Capitaine d'artillerie, il est tué à l'âge de 33 ans par la chute d’un mur lors de l'explosion d’un dépôt de munitions dans le Hainaut.
Les « Trois Habert », comme les nommaient leurs contemporains, appartenaient au « cénacle des Illustres Bergers » qui, cultivant la poésie dans des campements champêtres sur les bords de la Seine, s’appliquaient à vivre comme les héros de L’Astrée. Seul un poème de Philippe Habert a été publié de son vivant, Le Temple de la mort, que Paul Pellisson appelle « une des plus belles pièces de notre Poësie Françoise[1] » et dont John Sheffield fera plus tard une traduction en anglais.
Puisqu'il faut que tout ayme, aymez d'autres que vous.
Notes et références
↑Histoire de l'Académie françoise, 1653, volume I, p. 229.
↑Vincent Voiture, Lettres de Monsieur de Voiture, lettres aux Rambouillet, lettres amoureuses, suivies de la Guirlande de Julie, Vialetay, Coll. Prestige de l’Académie Française, Paris, 1969, p. 264.