En 1932, il est correspondant en Allemagne pour le Matin avant d'en devenir à partir de 1935 le rédacteur en chef. En 1938, il démissionne et occupe des fonctions analogues à Paris-Soir.
Mobilisé en 1939 puis affecté en au Grand Quartier Général, Barrès qui s'est toujours montré hostile au national-socialisme, comme en témoigne son livre Sous la vague hitlérienne, se met dès au service de la France libre et rédige en 1941, en exil à New York, la première biographie du général de Gaulle.
De retour en France, il fonde en le journal Paris-Presse avec Ève Curie et collabore à partir de 1949 au Figaro puis à L'information financière. S'engageant en politique, il est élu député de Meurthe-et-Moselle sous l'étiquette du RPF en 1951 et s'intéresse essentiellement aux questions extérieures[2]. À la fin de son mandat, il se désintéresse de la vie politique ; cependant en 1958, le Général de Gaulle devient président de la République et Philippe Barrès décide de s'investir de nouveau en devenant conseiller municipal, affilié UNR, de 1959 à 1962.
Partisan de l'Algérie française, la mort de son fils, Claude Barrès, tué dans une opération de maintien de l'ordre en Algérie, lui fait prendre ses distances avec la politique algérienne du général.
Publications
La Guerre à vingt ans, Paris, Plon, 1924.
Ainsi que l'Albatros, roman, Paris, Plon, 1931.
La Victoire au dernier tournant, Paris, Plon, 1931.
Sous la vague hitlérienne, Paris, Plon, 1934.
They speak for a nation, recueil de lettres de Français publié en Amérique, New York, Doubleday Doran, 1941.