Narcisse Pelletier, marin naufragé ayant vécu dix-sept années parmi un clan aborigène, fut maître du phare d'Aiguillon, d'août 1876 au printemps 1878[2].
Histoire
En 1756, une tour est construite par l'ingénieur de la marine Mangin, sur ordre du Duc d'Aiguillon, gouverneur de Bretagne, pour former l'alignement avec la tour du Commerce (ancien phare de Saint-Nazaire) afin de permettre aux navires entrant en Loire d'éviter le banc des Charpentiers. En 1830, un appareil lenticulaire de Fresnel a équipé le phare : feu blanc fixe.
En 1857, la tour est rehaussée et un logement de gardiennage est construit aux abords. En 1935, elle est électrifiée et équipée d'un feu à 4 occultations toutes les 10 secondes. En 1945, le feu est rallumé après la Seconde Guerre mondiale : 4 occultations toutes les 12 secondes, secteurs blancs et rouge.
Phare actuel
Le phare actuel est une tour cylindrique peinte en blanc (servant d'amer), surmontée d'un voyant de visibilité pyramidal carré supportant une plate-forme métallique circulaire.
↑Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17519/1, 21 planches représentant 98 figures du phare d'Aiguillon datant de 1824 à 1899 et, sous la cote CP/F/14/17529/1, cinq plans du feu de la pointe d'Aiguillon datant de 1829 à 1857.