Une accusation de Jansénisme en 26 points fut également dirigée contre Petrus Codde en 1697. Lui également doit visiter Rome. Arrivé en 1699, il fut soumis au jugement d'une commission présidée par le futur cardinal Giovanni Battista Bussi (1657-1726). Au contraire de son prédécesseur Codde refusa de signer le Formulaire d'Alexandre VII et s'en retourna à Utrecht. Il fut d'abord suspendu du vicariat apostolique par décret de la Propagande Fide (dont dépendaient les missions de Hollande) du et, par un bref du , remplacé par le pro-vicaire Theodorus de Cock[1] (1650-1720). Enfin, le Saint-Office[2], par un décret du , condamna deux apologies de Codde, qui fut excommunié et démis de toutes ses fonctions. Jusqu'à la fin de ses jours il n'en continua pas moins à se considérer comme archevêque, même en dehors de la communion avec Rome, ce qui donna naissance à l'Église « vieille-épiscopale » d'Utrecht.
Bibliographie
Gaetano Moroni, "Paesi Bassi", Dizionario di erudizione storico-ecclesiastica, Vol. L, p. 153-4, In Venezia: dalla Tipografia Emiliana, 1840, [1].
Simon Schotten. De deputatie van Pieter Govarts de houding van Rome en de statem in de kw estie-codde (1703-1704). Nimègue, Utrecht: Dekker en Van De Vegt, 1941.
↑Theodorus de Cock. De Petro Codde, sive Coddaeo, archi-episcopo Sebasteno: in Hollandia ac foederatis provinciis, vicariatus apostolici potestate potito, functo, ac defuncto: libri tres. Ubi ab apostolica sede lati in eum judicii aequitas demonstratur. Per Theodorum De Cock Ultraiectino-Hollandum sac. theolog. doctor etc, Roma : apud Franciscum Gonzagam, 1715.
↑De deputatie van Pieter Govarts de houding van Rome en de statem in de kw estie-codde (1703-1704). Nimègue, Utrecht: Dekker en Van De Vegt, 1941.