Long de 25 à 30 cm, cet oiseau a une envergure de 53 à 67 cm. Il ressemble fortement au puffin des Anglais, mais il est plus petit, et son bec et ses ailes sont plus courts (ces dernières sont aussi plus arrondies).
Comportement
Locomotion
Alimentation
Ce puffin se nourrit de céphalopodes, poissons et crustacés marins[1].
Comportement social et vocalisations
Cet oiseau niche en colonies. Lors de ces rassemblement, il émet un doux sifflement répété ("wi wi ririri houou") moins rauque, plus aigu et à un rythme plus régulier que le cri du Puffin des Anglais[2].
Reproduction
La reproduction a lieu en été (période variable selon la latitude du lieu de nidification). Les colonies s'établissent sur des îles, sur des pentes herbeuses ou parmi de la rocaille[1].
Ils nichent dans l'hémisphère Sud. Après la saison de nidification, les oiseaux se dispersent en haute mer.
Le petit puffin et l'homme
Nomenclature et systématique
Puffin viendrait de l'anglais to puff, souffler, et ferait référence à la capacité qu'ont ces oiseaux à projeter par le bec une substance huileuse et nauséabonde. Puffinus est la latinisation de puffin.
Le mot assimilis, dérivé du latin adsimilis signifiant semblable à, fait allusion à la grande ressemblance qui existe entre ce puffin et le puffin des Anglais. Les termes obscur et petit font référence à des particularités morphologiques de cet oiseau, son aspect sombre et sa taille plus petite que celle du puffin des Anglais[4].
La sous-espèce Puffinus assimilis elegans est possiblement une espèce distincte[5],[6]. Si elle est élevée au rang d'espèce, elle deviendrait le Puffin élégant (Puffinus elegans).
Statut et préservation
Cette espèce est placée en annexe III de la Convention de Berne (espèce protégée) ; elle est aussi protégée par la Directive oiseaux (annexe I) depuis 1979 (statut consolidé en 1995)[7], ainsi que par le Migratory Bird Treaty Act[8].
Par contre, l'UICN a classé cette espèce dans la catégorie LC (préoccupation mineure), du fait de sa très vaste aire de répartition. De plus, la population mondiale était estimée à 200 000 et 2 millions d'individus en 2001[9] ; une étude de 2004 l'évalue à 900 000 individus[1].
↑Cabard P. et Chauvet B. (2003) : Étymologie des noms d'oiseaux. Belin. (ISBN2-7011-3783-7)
↑Onley D & P Scofield (2007), Albatrosses, Petrels & Shearwaters of the World, Princeton University Press, Princeton, New Jersey.
↑Gill B.J., B.D. Bell, G.K. Chambers ; D.G. Medway, R.L. Palma, R.P. Scofield, A.J.D. Tennyson & T.H. Worthy (2010), Checklist of the birds of New Zealand, Norfolk and Macquarie Islands, and the Ross Dependency, Antarctica, 4e édition. Wellington, Te Papa Press et Ornithological Society of New Zealand.
↑Fishpool L. et Evans M., Important Bird Areas in Africa and associated islands: priority sites for conservation, 2001, Newbury and Cambridge : Pisces Publications et BirdLife International (BirdLife Conservation Series 11)