Cette espèce est commune dans la haute canopée des forêts tropicales et dans bien d'autres zones boisées : forêts claires, lisières, plantations d'arbres, bords de routes boisés, mangroves et parcs.
Comportement et reproduction
Le petit iora mange des insectes et des chenilles qu'il trouve dans le feuillage des forêts tropicales humides et dans les plantations.
Il vit soit seul ou en couple, soit dans des bandes mixtes d'oiseaux chasseurs[4].
Les couples de petits ioras gardent continuellement le contact par des petits cris, di-di-douiuo doui-o doui-o doui-o et di-du di-du ou encore tchii-tchit-tchit-tchit. Le chant de cette espèce comporte une longue note traînante suivie d'une autre plus grave, ouiiii-piou ou ouiiii-tiou[5].
Durant la saison de reproduction, le mâle effectue une parade nuptiale acrobatique, se lançant en l'air et faisant gonfler toutes ses plumes, en particulier celles sur la croupe de couleur vert pâle, puis retombant en spirale sur le perchoir d'origine. Une fois retombé, il déploie sa queue et laisse ses ailes se refermer. Deux à quatre œufs blanc verdâtre sont pondus dans un petit nid en forme de tasse fait d'herbes et construit dans un arbre.
Aegithina tiphia humei Baker,ECS 1922 ; présente dans le sous-continent indien a une couronne noire avec un dos noir et vert. Il ne faut par ailleurs pas les confondre avec les ioras à queue blanche qui vivent également en Inde.
Aegithina tiphia multicolor (Gmelin) 1789 ; présente au Sri Lanka et dans le sud de l'Inde ; a une couronne et un dos noirs.
Aegithina tiphia philipi Oustalet 1886
Aegithina tiphia scapularis (Horsfield) 1821
Aegithina tiphia septentrionalis Koelz 1939
Aegithina tiphia tiphia (Linnaeus) 1758 ; présente dans l'Himalaya ; a une partie supérieure complètement verte.
Aegithina tiphia viridis (Bonaparte) 1850
Notes et références
↑Collectif, Histoire naturelle, Flammarion, , 650 p. (ISBN978-2-0813-7859-9), Petit iora page 486
↑Allen Jeyarajasingam (2012), A Field Guide to the Birds of Peninsular Malaysia and Singapore. Oxford University Press, p. 268 (ISBN9780199639434)
↑Colin Harrison et Alan Greensmith (trad. Antoine Reille), Les oiseaux du monde, Bordas, coll. « L’œil nature », , 416 p. (ISBN2-04-027016-7), Iora du Bengale page 275
↑Les Beletsky (trad. Marc Duquet), Les plus beaux chants d'oiseaux du monde, Éditions du Gerfaut, , 368 p. (ISBN978-2-35191-242-3), Petit iora page 276