Il est également connu pour sa protestation contre l’antisémitisme dans les années 1930 et son action en faveur des Juifs pendant l’Occupation. Il est intervenu personnellement en délivrant par exemple de faux certificats de baptême, et a contribué à la création du « réseau Marcel », qui a sauvé plusieurs centaines d’enfants. Nice et sa région, grâce à l'action des résistants, dont Paul Rémond, ont été un lieu de refuge pour de nombreux Juifs français, avec l'accord des autorités militaires italiennes. La vallée de la Vésubie a servi de lieu de passage et d'accueil, la ville italienne de Vintimille a été incluse par Paul Rémond dans son diocèse afin de faciliter les déplacements et de procurer aux Juifs le statut de personnes protégées accordé par le commandement des forces d'occupation militaire italiennes dirigées par le général Mario Vercellino.
En , lors de la grande grève des mineurs, Jules Rémond lance un appel pour que les catholiques apportent des secours aux enfants des mineurs de Provence[2].
Le il est nommé archevêque ad personam par le pape Pie XII pour récompenser son comportement exemplaire durant ces années.
Paul Rémond a reçu à titre posthume la médaille de Juste parmi les nations du mémorial de Yad Vashem en [3].