Paul Rechsteiner , né le 26 août 1952 à Saint-Gall (originaire d'Appenzell ), est un homme politique et syndicaliste suisse membre du Parti socialiste . Il siège au Conseil national de 1986 à 2011 et au Conseil des États de 2011 à 2022.
Biographie
Rechsteiner au Conseil national le 8 décembre 2008.
Paul Rechsteiner naît le 26 août 1952 à Saint-Gall. Il est originaire du village d'Appenzell[ 1] .
Il travaille comme avocat [ 1] depuis 1980 dans le cabinet qu'il a fondé à Saint-Gall.
Il est marié à la journaliste et documentariste Irene Loebell (de) [ 2] .
Parcours politique
Paul Rechsteiner commence sa carrière politique comme conseiller communal socialiste de Saint-Gall entre 1977 et 1984 , date à laquelle il est élu au parlement du canton de Saint-Gall où il siège durant deux ans[ 1] . Élu au Conseil national en 1986 , il en devient le doyen lorsqu'il le quitte en 2011 . Durant son mandat, il siège à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique et à la Commission de l'économie et des redevances [ 1] .
Le 23 février 2011 , Rechsteiner annonce sa candidature au Conseil des États sur son site web [ 3] . Au premier tour de scrutin, le 23 octobre , il obtient 44 348 voix et n'atteint donc pas la majorité absolue[ 4] . Au deuxième tour, le 27 novembre , il est élu avec 54 616 voix face au président de l'UDC , Toni Brunner (53 308 voix)[ 4] .
Il annonce le 7 octobre 2022 sa démission pour la fin de la session d'hiver[ 5] .
Positionnement politique
Paul Rechsteiner est cité dans les médias en 2008 comme membre du comité de l'initiative populaire fédérale « pour un âge de l'AVS flexible » . Il dit du néolibéralisme qu'il est « économiquement en échec, moralement en faillite et une menace pour la démocratie » et critique le paquet de 68 milliards de dollars destiné à sauver la grande banque UBS ; il appelle à voter pour l'initiative qui échoue finalement[ 6] , [ 7] . Il plaide également en faveur du référendum sur la libre circulation des personnes et son extension à la Roumanie et à la Bulgarie . Disant de la question européenne qu'elle n'est pas un sujet facile, il préconise donc un rapprochement par étape avec l'Union européenne [ 8] .
Autres activités
De 1998 à 2019, il préside l'Union syndicale suisse [ 1] . Il est également membre du conseil de la Fondation Paul Grüninger [ 1] .
Distinctions
En 2005 , Paul Rechsteiner remporte le Prix Fischhof (de) décerné par la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme (de) et la Société des minorités en Suisse[ 9] .
Notes et références
↑ a b c d e et f « Biographie de Paul Rechsteiner », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse .
↑ (de) Hannes Nussbaumer, « Einer von ganz unten » , sur Tages-Anzeiger , 9 mars 2011 (consulté le 12 mars 2023 )
↑ (de) Paul Rechsteiner, « Kurz und knapp: Warum ich wieder kandidiere », sur paulrechsteiner.ch , 23 février 2011 (consulté le 16 novembre 2015 )
↑ a et b (de) « Ergebnisse des 2. Wahlganges der Ständeratswahlen vom 27. November 2011 », sur abstimmungen.sg.ch (consulté le 16 novembre 2015 )
↑ furr avec ats , « Le Saint-Gallois Paul Rechsteiner va quitter le Parlement fédéral en décembre », sur rts.ch , 7 octobre 2022 (consulté le 12 mars 2023 )
↑ (de) « Demonstration legt Zürcher Paradeplatz lahm », sur tagesanzeiger.ch , 15 novembre 2008 (consulté le 16 novembre 2015 )
↑ (de) Paul Rechsteiner, « Vor allen Augen », sur woz.ch , 16 octobre 2008 (consulté le 16 novembre 2015 )
↑ (de) Christof Moser, Markus Somm et Daniel Sutter, « Der Kampf muss wieder losgehen », sur weltwoche.ch , 2005 (consulté le 16 novembre 2015 )
↑ (de) « Preisträger Fischhof-Preis 2005 », sur gra.ch , 13 août 2010 (consulté le 16 novembre 2015 )
Annexes
Bibliographie
Liens externes