Paul Abrioux est né le à Dijon dans le département de la Côte-d'Or, du mariage de Blaise Léon Abrioux et de Marie Joséphine Girardot[1].
Il s'engage à 19 ans à l'école des mécaniciens de Cazaux, village situé sur le territoire de la commune de La Teste-de-Buch dans le département de la Gironde. Cette école est située dans la base aérienne 120 (B.A. 120), construite en 1914. Il passe son brevet de pilote en 1932[2].
Il participe à la campagne de France de 1940 et, après l'armistice du , se replie en Afrique du Nord, notamment au Maroc[3]. Il termine la guerre avec cinq victoires homologuées et une probable. Promu capitaine en 1946, il va commander en second l'aviation de liaison au sein des forces aériennes tactiques, puis être détaché par l'Organisation des Nations unies (ONU) en Palestine[2].
Nommé commandant en 1949, il sert comme conseiller technique « chasse » au service du personnel de l'Armée de l'air et trouve la mort deux ans plus tard le à Ussana dans la province de Sardaigne du Sud en Italie : il est contraint d'abandonner son avion Republic P-47 Thunderbolt (P-47)[Note 1] en difficulté et son parachute ne s'ouvre pas[2].
Les municipalités de Dijon et de Longvic, dans le département de la Côte-d'Or, ont rendu hommage à Paul Abrioux en donnant le nom de « rue du Commandant-Abrioux » à une voie située à la limite des deux communes[6],[7].
Pour approfondir
Bibliographie
Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, , p. 13 (ISBN978-2-84734-060-0)
↑ abc et dMarcel Catillon, Mémorial aéronautique : qui était qui ?, p. 15 [lire en ligne].
↑Christian-Jacques Ehrengardt, traduction de R. Magnani, « Curtiss H-75 au Lafayette - L'opération Torch - Les forces aériennes françaises en Afrique du Nord », in revue AeroJournal no 13, 1975 [lire en ligne].