Issu de la branche cadette d'une famille dont la branche aînée avait obtenu en 1853 un titre de baron (éteint avec le 3e baron en 1940), il obtient le concession du titre de baron transmissible par primogéniture masculine[2].
En 2012, il acquiert la nationalité luxembourgeoise grâce à une nouvelle législation visant les personnes ayant un ancêtre qui était lui-même de nationalité luxembourgeoise avant 1900, ce qui est le cas de toute la famille Nothomb, originaire de Pétange, au Grand-Duché, mais qui fit le choix de la nationalité belge lors de la division du Luxembourg en 1839[3].
Il entre ensuite dans le service diplomatique belge en 1960 et y restera jusqu'en 2001. La vie diplomatique de son père, qui constitue le cadre de sa propre enfance, sera un sujet d'inspiration pour Amélie Nothomb, notamment dans son roman Premier sang, qui raconte aussi l'enfance et l'adolescence de Patrick.
Après deux ans au ministère des Affaires étrangères, il est affecté au Congo-Kinshasa (l'ex-Congo belge), et nommé consul à Stanleyville (Kisangani).
La crise congolaise (1964)
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La région étant tombée aux mains d'un groupe dissident lié au courant de Patrice Lumumba, l'Armée populaire de libération (APL) du commandant en chef Olenga et du colonel Joseph Opepe, il subit la prise en otages de tous les Européens blancs présents dans la zone par les révolutionnaires « Simbas ». La prise d'otages va durer du au .
Durant cette période, Patrick Nothomb négocie de façon très active afin de retarder l'exécution des otages, dont lui-même[4]. Les rescapés sont finalement sauvés par une intervention des parachutistes belges[5] lors de l'opération Dragon rouge du décidée par le premier ministre Paul-Henri Spaak.
Ambassadeur au Japon (1988-1997) ; le Japon, devenu la deuxième puissance économique du monde, a fait de gros investissements en Belgique ; le mandat de Patrick Nothomb est marqué par la mort de deux monarques : l'empereur Hirohito en 1989 et le roi Baudouin de Belgique en 1993[6].
Dans Stanleyville : journal d'une prise d'otage, Bruxelles, éditions Duculot, 1993, 145 p.
Intolérance zéro : 42 ans de carrière diplomatique, en collaboration avec Jean-Marie Mersch, postface d'Amélie Nothomb, Bruxelles, éditions Racine, 2004.
↑Dans Stanleyville, journal d'une prise d'otage, Duculot, 1993.
↑Les règnes de ces deux monarques exceptionnellement longs, et leurs successions par l'empereur Akihito et le roi Albert II ont signifié une nouvelle ère dans les relations entre la Belgique et le Japon.