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Officier ministériel à Marseille depuis 1931, il s'engage dans la résistance dès les premiers mois suivants l'armistice, au sein du réseau « Gilbert », dirigé par Georges Groussard, qui œuvre essentiellement au renseignement des alliés, notamment britanniques. Son action pendant l'occupation lui vaut la croix de guerre à la Libération[2].
Son entrée dans la compétition électorale est contemporaine de la naissance de la Cinquième République. Candidat de l'UNR dans la huitième circonscription des Bouches-du-Rhône en , il affronte le sortant Gaston Defferre, ancien ministre et maire de Marseille.
Il est élu député au second tour, essentiellement du fait du maintien du candidat communiste, tandis que l'ensemble des candidats de droite se désiste pour lui. La victoire est cependant très étroite, puisqu'il obtient 39,0 % des voix contre 38,5 % au socialiste.
Rapporteur du budget au nom de la commission de la production et des échanges de 1960 à 1962, il est aussi élu au Sénat de la communauté en 1959.
A l'assemblée, il défend surtout les intérêts de sa circonscription et de son département. En 1959, il est d'ailleurs élu au conseil municipal de Marseille, ce qui lui donne la possibilité de mieux connaître les dossiers. Il intervient auprès du gouvernement pour la réalisation du canal de Provence, pour l'aide financière au port de Marseille, pour la liaison Rhin-Rhône, pour la défense des rapatriés, nombreux dans le département, pour l'augmentation des moyens de la police à Marseille.
En 1962, cependant, il n'est pas réélu député face au candidat soutenu par Defferre, Jean Massé, qui obtient 62 % des voix.