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En danse, l'expression « pas de deux » fait référence au nombre d'interprètes, hommes ou femmes, exécutant ensemble une séquence d'un ballet, d'une chorégraphie. On trouve également, plus rarement, des « pas de trois » et des « pas de quatre ».
Le pas de deux fait généralement référence à la structure fixée par Marius Petipa au XIXe siècle, à savoir la succession de :
l'adage : suite de mouvements amples des deux danseurs sur un rythme lent,
les variations : démonstrations techniques réalisées alternativement par les deux danseurs,
la coda : morceau de bravoure réunissant les deux danseurs sur un rythme rapide.
Historique
Héritier de l'entrée à deux, le pas de deux apparaît au milieu du XVIIIe siècle dans le ballet d'action et se développe pleinement au XIXe siècle dans le ballet romantique. Il symbolise alors l'amour du couple et illustre les moments les plus poétiques du ballet.
Marius Petipa lui donne une structure fixe, composée d'un adage, d'une variation masculine, d'une variation féminine et d'une coda. Alors que le danseur était jusque-là confiné dans un rôle de faire-valoir de la ballerine, Petipa lui permet de donner toute la mesure de sa virtuosité dans la coda.
Les chorégraphes contemporains préfèrent parler de « duo » plutôt que de pas de deux, même si certains, comme Angelin Preljocaj, continuent à utiliser cette dénomination qui accentue davantage la beauté plastique du duo.