La paroisse comprend les hameaux de Marcelville, Murray Settlement, Pleasant Ridge, Rosaireville, Sapin-Court, Shediac Ridge, une partie de Village-Saint-Pierre et Young Ridge. Lakeland est un point ferroviaire.
Le hameau de Marcelville est probablement nommé ainsi en l'honneur de Marcel-François Richard (1847-1915), curé de Rogersville de 1886 à sa mort[3]. L'origine du nom de Murray Settlement n'est pas connue[4]. Pleasant Ridge est vraisemblablement nommé ainsi d'après le relief à cet endroit. L'origine des noms de Sapin-Court et de Rosaireville n'est pas expliquée[5],[6]. Shediac Ridge, qui fut aussi appelé Rogersville-Est, est possiblement nommé ainsi par allusion à la ville de Shédiac, dont sont originaires ses fondateurs, ainsi qu'à la géographie du lieu[7]. L'origine du nom de Village-Saint-Pierre est inconnue[8]. Young Ridge est vraisemblablement nommé ainsi en l'honneur d'Edward Young, l'un des premiers colons[9]. Regneautville, Rosaireville-Ouest, Sainte-Augustine, Saint-Bernard, Sainte-Thérèse, Val-Saint-Patrice et Vienneau ont disparu.
L'origine du nom de Lakeland n'est pas précisée[10]; à noter que le point ferroviaire est situé à côté d'un lac.
L'origine du nom Val-Saint-Patrice, un établissement désormais inclus dans Pleasant Ridge, n'est pas expliquée. Vienneau, qui est désormais inclus dans Marcelville, fut nommé ainsi en l'honneur de Moïse Vienneau (1797-1893), l'un des premiers colons[11].
L'origine des noms de Regneautville et de Rosaireville-Ouest, désormais compris dans Rosaireville, n'est pas expliquée[12],[13]. L'origine de Sainte-Augustine, désormais compris dans Young Ridge, de Saint-Bernard, désormais inclus dans Murray Settlement, ainsi que de Sainte-Thérèse, qui est inclus dans Sapin-Court, n'est pas connue[14],[15].
La paroisse de Rogersville se trouve au centre-sud du comté de Northumberland, à 44 kilomètres de route au sud de Miramichi et à 92 km au nord de Moncton.
La paroisse de Rogersville est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[16].
Géologie
Le sous-sol de Rogersville est composé principalement de roches sédimentaires du groupe de Pictou datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[17].
La paroisse de Rogersville comprend les hameaux de Marcelville, Murray Settlement, Pleasant Ridge, Rosaireville, Sapin-Court, Shediac Ridge, une partie de Village-Saint-Pierre et Young Ridge.
La paroisse de Rogersville est située dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuel côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à la baie de Fundy[18].
En 1825, le territoire est touché par les Grands feux de la Miramichi, qui dévastent entre 10 000 km2 et 20 000 km2 dans le centre et le nord-est de la province et tuent en tout plus de 280 personnes[19],[20].
La colonisation commence en 1874 par l'arrivée des travailleurs du chemin de fer Intercolonial[21]. Shediac Ridge est fondé en 1876 par des colons originaires de Shédiac[7]. Plusieurs localités sont arpentées en 1876 grâce à la Loi sur les concessions gratuites (Free Grants Act)[21]. C'est ainsi que Pleasant Ridge est fondé en 1879[11] ; sa population est originaire de Rogersville[22]. La paroisse civile est érigée en 1881[21]. Les bureaux de poste de Shediac Ridge et de Vienneau ouvrent leurs portes en 1884[7],[11]. Les récoltes de 1884 et 1885 sont catastrophiques et Marcel-François Richard s'endette afin de sauver Rogersville et Acadieville de la faillite[23]. Le bureau de poste de Rosaireville est fondé en 1903[6], celui de Sainte-Augustine en 1907[9], ceux de Marcelville et de Village-Saint-Pierre en 1908[3],[8], celui de Rosaireville-Ouest en 1922[13] et celui de Val-Saint-Patrice en 1932[11]. Les bureaux de postes de Rosaireville et de Shediac Ridge ferment leurs portes en 1951[6],[7], suivis de celui de Pleasant Ridge en 1954[11], de ceux de Marcelville et de Vienneau en 1956[3],[11] et de celui de Village-Saint-Pierre en 1962[8]. Le dernier, celui de Sainte-Augustine, ferme en 1963[9].
Entreprise Kent, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[25].
Administration
Comité consultatif
En tant que district de services locaux, la paroisse de Rogersville est en théorie administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de trois à cinq membres dont un président. Le comité actuel est composé de Kevin Arseneau (président), Jimmy Bourque et Pamala Ross. Le président, Kevin Arseneau, siège également à la Commission de services régionaux de Kent (CSR-K) comme l'un des 10 représentant de DSL[26].
Budget et fiscalité
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↑Au Nouveau-Brunswick, une paroisse civile est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en 1966 mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.
↑Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN2-921166-06-2), p. 141.
↑(en) [PDF] Ministère des Ressources naturelles et de l'énergie du Nouveau-Brunswick, « Bedrock Geology of New Brunswick », (consulté le ).
↑(en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
↑(en) J. Clarence Webster, Historical Guide to New Brunswick, Fredericton, New Brunswick Government Bureau of Information and Tourist Travel, , 119 p., p. 61-62.
↑ a et bJean-Guy Finn, Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables : plan d'action pour l'avenir de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick, Fredericton, , 83 p. (ISBN978-1-55471-181-9, lire en ligne [PDF]), p. 30