Lors d'un voyage en 1424 [6] pour rendre visite à sa famille, Parisina Malatesta est accompagnée, selon le souhait de son mari, par Ugo d'Este, fils de Niccolò et de Stella de Tolomei. Lors de ce séjour, ils seraient tombés amoureux l'un de l'autre. De retour à Ferrare, ils auraient tenu secrète leur relation, en se rencontrant dans les villégiatures de Belfiore, Fossadalbero et Quartesana.
D'autres sources rapportent que pour échapper à la peste de 1423, Parisina Malatesta se réfugie dans le castello di Fossadalbero accompagnée par son beau-fils Ugo d'Este, et que leur relation aurait commencé à ce moment-là.
Les plaçant sous surveillance, Niccolò III d'Este découvre leur relation. Il les enferme dans la prison du château. Puis il les fait décapiter tous les deux.
Parisina Malatesta a deux filles et un fils : Lucie d'Este (1419-1437), mariée à Carlo Gonzague et qui meurt jeune ; Ginevra d'Este (1419-1440), mariée à Sigismond Malatesta et qui a peut-être été tuée par lui[réf. nécessaire] ; Alberto (1421) qui meurt après quelques mois.
Exécution pour cause d'adultère
Entre 1391 et 1425, trois femmes Laura Malatesta, Agnès Visconti et Beatrice Lascaris de Tende sont décapitées pour cause d'adultère sur la demande de leur maris. Pourtant, l'adultère n'était pas puni d'un tel châtiment, en Italie. Autre fait étrange : les sentences sont rendues publiques par les maris. Toutes les trois sont épouses de seigneurs locaux. Elles sont mises à mort pour avoir transgressé le statut traditionnel de l’épouse du seigneur. Leur châtiment a valeur d'exemple pour les sujets tentés d'échapper au pouvoir et à la soumission du prince[7].
Postérité
Cette tragique histoire inspire écrivains et musiciens.