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Le groupe des reptiles (amniotes desquels ont été exclus les oiseaux et les mammifères) en est un exemple : les crocodiliens, inclus dans les reptiles, sont généalogiquement plus proches des oiseaux, exclus des reptiles, que des autres sauropsides (chéloniens, squamates et sphénodontiens) et les reptiles mammaliens, inclus, sont plus proches des mammifères, exclus, que des autres amniotes. L'ancêtre commun le plus proche de tous les reptiles est également l'ancêtre commun le plus proche des oiseaux et des mammifères. Le groupe des reptiles ainsi défini est donc paraphylétique.
En théorie des graphes, on peut définir le « degré de paraphylie » d'un groupe comme étant le nombre minimum de branches qu'il faudrait retirer à un groupe holophylétique[1]. Un groupe holophylétique a donc un degré de paraphylie de zéro.
La définition traditionnelle des reptiles (sauropsides + synapsides) en fait un groupe ayant un degré de paraphylie de 2, puisqu'il faut retirer au groupe des amniotes la branche des mammifères et celle des oiseaux.
Les singes (Débat concernant l'inclusion, ou non, de l'humain dans ce groupe ; il peut, donc, être aussi vu comme monophylétique, ce qui va donner au groupe des simiens).
Statut de la paraphylie
Pour les cladistes, les taxons paraphylétiques sont inacceptables dans la classification. Au contraire pour les évolutionnistes il n'y a aucun problème dans le fait d'accepter de tels taxons. Selon la définition qui en est donnée (voir l'article Monophylie), la paraphylie est parfois considérée comme une forme de monophylie.
↑ a et bAubert, D. 2015. A formal analysis of phylogenetic terminology: Towards a reconsideration of the current paradigm in systematics. Phytoneuron2015-66:1–54. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01240878v1