Al-Walid, ou El Oualid Ben Zidane, un sultan de la dynastie saadienne, a donné son nom à cette station balnéaire, l'une des mieux protégées du côté atlantique nord. Dans la partie haute de la ville, on peut encore apercevoir quelques vestiges de sa kasbah, que le sultan a édifiée en 1634[2] pour défendre l'entrée de la lagune.
Bien avant lui, au Ve siècle av. J.-C., l'amiral carthaginois Hannon (venu par bateau depuis la ville de Carthage dans l'actuelle Tunisie) se serait arrêté près de Oualidia dans une lagune où vivaient des éléphants. Il aurait séjourné dans l'une des 6 grottes que compte la falaise, connue sous le nom de "Ghar Hammou El Gazhi"
En 2015, la coupe du monde scolaire féminine de beach-volley a été organisée à Oualidia[3].
Monuments
La Kasbah de Oualidia, construite en 1634 par le sultan El Oualid Ben Zidane, a été classée site culturel par le ministère des affaires culturelles tout comme le marabout Sidi Moussa, datant de plus de 450 ans.
Situé au bord de la lagune, se trouve également un palais abandonné. Il fut construit vers 1940 à la demande du Sultan Mohammed Ben Youssef futur Mohammed V qui venait y séjourner autrefois avec sa famille[4]. D'architecture moderne aux lignes épurées, malgré des galeries d'arcades arabo-andalouses, il s'agissait d'une demeure privée et résidence de vacances plus que d'un palais royal. Il n'est plus utilisé mais appartient toujours à la famille royale[5].
Oualidia est l'un des premiers sites d'ostréiculture au Maroc, où elle a été introduite en 1956[7]. Au XXIe siècle quelques producteurs maintiennent une production entre 200 et 300 tonnes/an[8].
Personnalités de la ville
Michel Duclaud, de nationalité française, spécialiste de science politique et de relations internationales et chargé de mission au cabinet du Président de l’Assemblée Nationale Française, Jacques Chaban-Delmas, propriétaire de la fameuse villa Esmeralda, à Oualidia sur mer.
Abdelkhalek Rami, thérapeute marocain bien connu qui a traité de nombreuses personnalités marocaines et étrangères, est né à Ayir, à 5 km de la ville de Oualidia.
↑Collignon, J., « L'ostréiculture marocaine », Cultures marines. Rivages de France, (lire en ligne)
↑Ministère de l'économie et des finances, Royaume du Maroc, « potentialités de l'aquaculture dans la dynamisation des exportations marocaines des produits de mer », Etudes DEPF, (lire en ligne)