2 SULFIDES and SULFOSALTS (sulfides, selenides, tellurides; arsenides, antimonides, bismuthides; sulfarsenites, sulfantimonites, sulfbismuthites, etc.) 2.F Sulfides of Arsenic, Alkalies; Sulfides with Halide, Oxide, Hydroxide, H2O 2.FA With As, (Sb), S 2.FA.30 Laphamite As2(Se,S)3 Space Group P 21/n Point Group 2/m 2.FA.30 Orpiment As2S3 Space Group P 21/n Point Group 2/m
En Europe, l'orpiment est cité pour la première fois par Pline l'Ancien en 77. Son nom vient du latinauri pigmentum, pour indiquer la couleur du minéral proche de celle de l'or.
Malgré sa toxicité, l'orpiment a été utilisé depuis l'Antiquité par les Grecs, les Romains et les Égyptiens comme pigment (peinture, cosmétique tels les fards funéraires, écriture)[5]. Les Sumériens aussi bien que les Romains l'utilisaient dans des pâtes dépilatoires, usage qui a perduré jusqu'à l'ère moderne[6] en Occident et est actuel encore en Inde.
Les alchimistes grillaient les sulfures pour préparer l'arsenic blanc ou anhydride arsénieux, et il semble que l'arsenic élémentaire ait été isolé dès le XIIIe siècle (on attribue à Albertus Magnus d'être le premier à avoir isolé l'élément arsenic en 1250[7]), mais cela reste incertain jusqu'au XVIIIe siècle.
Au Moyen Âge, on le fabriqua en fondant du réalgar et du soufre.
↑(en) John W. Anthony, Richard A. Bideaux, Kenneth W. Bladh et Monte C. Nichols, The Handbook of Mineralogy : Elements, Sulfides, Sulfosalts, vol. I, Mineral Data Publishing, .
↑(en) Zhang Baogui et al., Geochemistry of Strata-Bound Deposits in China, Tu Guangzhi, Science Press (Beijing), , 638 p. (ISBN978-7-030-05530-9, présentation en ligne), « Geochemistry of Strata-bound Sb, Hg and As Deposits », p. 396-430.
↑H. Laurent, « Minéralisations des houillères embrasées », Le Règne Minéral, vol. 2, , p. 41-45.