Ces opérations consistent, pour la gendarmerie nationale française, à repérer en hélicoptère les sites clandestins d'orpaillage, puis à intervenir immédiatement pour détruire les moteurs des pompes ou des groupes électrogènes indispensables à l'orpaillage.
Le but est de rendre l'exploitation de l'or non rentable et donc de décourager les futurs orpailleurs.
Résultats
En 2005, le bilan des opérations Anaconda est le suivant :
107 opérations (22 en 2002, 37 en 2003 et 73 en 2004),
1 252 étrangers en situation irrégulière interpellés,
Un orpailleur clandestin (garimpeiro) rapporte[2] : « jusque début 2005, les patrons d’Oiapoqué qui financent des sites illégaux en Guyane, faisaient toujours crédit sur le matériel. Aujourd’hui, c’est fini. »
Les résultats de ces opérations sont généralement considérés comme insuffisants en regard de l'ampleur de cette pratique illégale. L'une des causes de cette insuffisance serait imputable à la carence en moyens d'héliportage[réf. nécessaire].
Le , sur la Mana, l'adjudant de gendarmerie Alain Claverie, commandant la brigade de gendarmerie de Mana est tué à la suite d'une manœuvre volontaire de chavirage effectuée par un individu interpellé à la suite d'une opération de contrôle de l'immigration clandestine[3],[4].
En 2008, les moyens ont été renforcés : les forces armées (Terre et Air, principalement) contribuent à la nouvelle opération appelée Harpie[5].