Du premier au dernier numéro, l'émission a été diffusée sur France 3.
Généralités
Du au , l'émission est diffusée le vendredi soir en troisième partie de soirée aux alentours de 23 h 35 (avec une rediffusion deux jours après, le dimanche après-midi à 13 h 30).
Elle passe en deuxième partie de soirée (vers 22 h 50 - 23 h) toujours le vendredi soir du au .
Du au , l'émission est diffusée le dimanche soir en première partie de soirée.
Rediffusion et best-ofs
Au début de 2001, l'émission bénéficie d'une rediffusion le dimanche sous forme de best-of d'une heure à partir de 13 h 30.
Lors des étés 2002 à 2005, des best-ofs de l'émission sont diffusés en deuxième partie de soirée (le mardi la première année puis le vendredi) :
ONPP vu du bocal avec des « poissons animés » dénommés Marco-Marco et Monguy, représentant Marc-Olivier Fogiel et Guy Carlier, qui eux-mêmes prêtent leurs voix aux personnages.
Principe
L'animateur y recevait des personnalités de tous milieux (cinéma, musique, politique, etc.), sous forme de talk-show au ton résolument polémique.
Lors de la première émission, l'animateur évoquait que l'objectif était de revenir sur « tout ce qui ne le laisse pas indifférent , tout ce qui fait réagir »[1],[2].
À l'origine, l'émission devait s'appeler Quelle semaine ![3], le nom définitif de l'émission fait suite à une proposition de Christophe Dechavanne[4].
On ne peut pas plaire à tout le monde a été parodiée dans un numéro spécial de l’émission On a tout essayé animée par Laurent Ruquier. Cette version, présentée par Gérard Miller dans le rôle de Marc-Olivier Fogiel, s'appelle On ne peut pas en placer une. Comme son titre l'indique, cette émission consiste à empêcher l'invité de prendre la parole.
Le titre de l'émission a aussi été détourné par des humoristes et imitateurs tels que Nicolas Canteloup en On peut déplaire à tout le monde et On peut vraiment se fâcher avec tout le monde[réf. nécessaire].
Le , l'humoriste Dieudonné fait un sketch où il apparaît déguisé en colon israélien paranoïaque qui soupçonne l'un des invités, l'humoriste Jamel Debbouze, d'être un terroriste islamiste, un « Moudjahidine du rire » cachant sous son blouson une « bombe artisanale », et évoque un axe américano-sioniste, ponctuant son dernier mot « IsraHeil » d'un salut nazi[5]. Cette prestation controversée et passée en direct, que Marc-Olivier Fogiel regrettera d'ailleurs par la suite avec le recul[6]), provoque un tollé général d'associations juives luttant contre l'antisémitisme[7].
Marc-Olivier Fogiel et France 3 ont été condamnés début octobre 2005 par le tribunal correctionnel de Montpellier pour « complicité d'injure raciale envers un particulier » pour un SMS à caractère raciste destiné à Dieudonné et diffusé après le sketch de ce dernier : « Dieudo, ça te ferait rire si on faisait des sketches sur l'odeur des blacks ? ». Ce SMS provenait en fait d'un collaborateur de Laurent Bon, rédacteur en chef de l'émission, et le tribunal n'a pas admis les explications de Marc-Olivier Fogiel, selon lequel le SMS est issu de plusieurs messages reçus de téléspectateurs qui ont été condensés[8].
À la suite de cette condamnation, le , l'émission est retardée à cause d'un mouvement de foule sur le plateau de l'émission. Dieudonné a en effet appelé à une mobilisation le dimanche soir à la Plaine Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) devant les studios de l'émission diffusée en direct sur France 3, et en réponse une centaine de manifestants se sont présentés sur les lieux, réclamant la démission de Marc-Olivier Fogiel[9]. L'émission a finalement débuté avec près d'une heure de retard depuis un studio annexe[10].
Audiences
La première émission, diffusée le , a réuni 740 000 téléspectateurs selon Médiamétrie, soit 17,1 % de parts d'audience.
Début 2001, elle réunit en moyenne une part moyenne de 19,8 % de parts de marché malgré un horaire tardif (23h35)[11].
Lors de sa première émission en 2e partie de soirée le , l'émission a réuni 1,8 million de téléspectateurs et une part moyenne de 25,7 % de parts de marché, à égalité avec Sans aucun doute[12].
Le , lors d'une émission spéciale consacrée à Brigitte Bardot diffusée à 20h50, elle réunira près de 6,3 millions de téléspectateurs pour 30,7 % de part de marché, ce qui constitue le record absolu de l'émission[13].