Omega Bootis

ω Bootis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 15h 02m 06,50862s[1]
Déclinaison +25° 00′ 29,2782″[1]
Constellation Bouvier
Magnitude apparente +4,82[2]

Localisation dans la constellation : Bouvier

(Voir situation dans la constellation : Bouvier)
Caractéristiques
Type spectral K4III[3]
Indice U-B +1,83[2]
Indice B-V +1,50[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +12,76 ± 0,15 km/s[1]
Mouvement propre μα = −5,65 mas/a[4]
μδ = −48,34 mas/a[4]
Parallaxe 8,748 3 ± 0,224 1 mas[1]
Distance 114,307 9 ± 2,928 2 pc (∼373 al)[1]
Magnitude absolue −0,41[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,65 M[6]
Rayon 39 R[1]
Gravité de surface (log g) 1,88 ± 0,24[7]
Luminosité 324 L[6]
Température 3 962 ± 35 K[6]
Métallicité 0,06 ± 0,08 [Fe/H][7]
Âge 2,99 × 109 a[6]

Désignations

ω Boo, 41 Boo, HR 5600, HD 133124, HIP 73568, BD+25°2861, FK5 3185, SAO 83624[8]

Omega Bootis (ω Bootis / ω Boo) est une[9] étoile géante de la constellation boréale du Bouvier. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de +4,82[2]. Elle est distante de ∼ 373 a.l. (∼ 114 pc) de la Terre et elle s'éloigne du système solaire avec une vitesse radiale de +13 km/s[1].

Âgée de trois milliards d'années[6], ω Bootis est sortie de la séquence principale et a évolué pour devenir une étoile géante rouge de type spectral K4III[3]. Son diamètre angulaire a directement été mesuré à 3,04 ± 0.19 mas[10]. Connaissant sa distance, cela donne à ω Bootis un rayon qui est environ 39 fois supérieur à celui du Soleil[1]. L'étoile est 1,65 fois plus massive que le Soleil[6] et elle est 324 fois plus lumineuse que le Soleil[6]. Sa température de surface est de 3 962 K[6].

Notes et références

  1. a b c d e f g et h (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) P. A. Jennens et H. L. Helfer, « A new photometric metal abundance and luminosity calibration for field G and K giants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 172, no 3,‎ , p. 667–679 (DOI 10.1093/mnras/172.3.667, Bibcode 1975MNRAS.172..667J)
  3. a et b (en) W. W. Morgan et P. C. Keenan, « Spectral Classification », Annual Review of Astronomy and Astrophysics, vol. 11,‎ , p. 29 (DOI 10.1146/annurev.aa.11.090173.000333, Bibcode 1973ARA&A..11...29M)
  4. a et b (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  5. (en) R. Earle Luck et Ulrike Heiter, « Giants in the Local Region », The Astronomical Journal, vol. 133, no 6,‎ , p. 2464–2486 (DOI 10.1086/513194, Bibcode 2007AJ....133.2464L)
  6. a b c d e f g et h (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  7. a et b (en) Ph. Prugniel, I. Vauglin et M. Koleva, « The atmospheric parameters and spectral interpolator for the MILES stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 531,‎ (DOI 10.1051/0004-6361/201116769, Bibcode 2011A&A...531A.165P, arXiv 1104.4952)
  8. (en) * ome Boo -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  10. (en) A. Richichi, I. Percheron et M. Khristoforova, « CHARM2: An updated Catalog of High Angular Resolution Measurements », Astronomy & Astrophysics, vol. 431, no 2,‎ , p. 773–777 (DOI 10.1051/0004-6361:20042039, Bibcode 2005A&A...431..773R)

Liens externes