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Après un séjour d’une année à l’Institut européen de Florence (Jean Monnet Fellowship), il est recruté au CNRS en 1997. Il commence sa carrière au CRESAL (Saint-Étienne) puis rejoint le CRPS (Paris I Sorbonne) en 2001. En 2001-2002, il est chercheur invité à l'université de Berkeley, département d'anthropologie. Il rejoint l'université de Lausanne en 2002 en tant que professeur de sociologie politique à l’Institut d’Études Politiques, qu'il dirige de 2008 à 2010. Il est promu directeur de recherche CNRS en 2007.
Il y est[Où ?] à l'initiative en de la création du Centre de recherche sur l'action politique de l'université de Lausanne (CRAPUL)[1]. Le CRAPUL dirige la collection « Le livre politique - CRAPUL »[2] qui accueille des travaux de sociologie du politique, sans exclusive de méthodes[De quoi ?], portant en particulier sur les rapports diversifiés à l'univers politique, les mobilisations collectives, la construction des problèmes publics et l'analyse des institutions politiques.
Travaux
Ses recherches et publications s’articulent autour de quatre pôles: la dynamique des mobilisations sociales et politiques; la gestion par l’État des conflits sociaux; la sociologie de l’engagement et des carrières militantes; l’histoire de la sociologie des mobilisations, la réflexion sur ses méthodes et ses instruments.[réf. nécessaire]Depuis 2018, il mène avec une équipe financée par le Fonds national suisse de la recherche une enquête au long cours sur le mouvement des Gilets jaunes[3].
Controverses
En mai 2024, Olivier Fillieule est selon le site Watson une des figures de proue du mouvement pro-palestinien qui occupe les locaux de l'Université de Lausanne[4]. Le 8 mai 2024, il suscite une controverse en menaçant physiquement un étudiant de l'Université de Lausanne, le conseiller communal lausannois Thibault Schaller. L'intéressé dément ces allégations. Le Rectorat de l'Université de Lausanne s'est néanmoins saisi de cette affaire[5].
Distinctions
2011: prix Mattei Dogan d'excellence scientifique de la fondation Mattei Dogan et l'Association française de science politique[6].
2022: Mattei Dogan Foundation Prize in European Political Sociology [7], par l'European consortium in political research[8]
Publications
Ouvrages
Olivier Fillieule et Fabien Jobard, Politiques du désordre. La police des manifestations en France, Paris, Seuil, (ISBN9782021433968, lire en ligne)
Olivier Fillieule, Lilian Mathieu et Cécile Péchu, Dictionnaire des mouvements sociaux, Paris, Presses de Science Po,
Olivier Fillieule, Vanessa Monney et Hervé Rayner, Le métier et la vocation de syndicaliste. L'enquête Suisse, Lausanne, Editions Antipodes, (lire en ligne)
Olivier Fillieule et Erik Neveu, Activists Forever. The Long-Term Impact of Political Activism in Context, Cambridge, Cambridge University Press,
Olivier Fillieule, Florence Haegel, Camille Hamidi et Vincent Tiberj., Une sociologie plurielle des comportements politiques, Paris, Presses de Science Po,
Olivier Fillieule, Lilian Mathieu et Cécile Péchu, Dictionnaire des mouvements sociaux, Arab translation,
Olivier Fillieule et Danielle Tartakowsky, La Manifestation, Paris, Presses de Sciences Po, coll. « Contester » (1re éd. 2008)
Olivier Fillieule, E. Agrikoliansky et I. Sommier, Penser les mouvements sociaux : Conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines, Paris, La Découverte,
Olivier Fillieule, Pierre Favre et Fabien Jobard, L’Atelier du politiste : Théories, actions représentations, Paris, La Découverte,