Au , Ambilly est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 34 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (99,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (98,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (98,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), terres arables (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Il y a de nombreux vestiges romains, notamment un aqueduc et des objets (tuiles, amphores, poteries, etc.)[8]. L'ancien site d'implantation devait se situer entre le Château Pictet et la Tour[8]. Il s'agit probablement d'une villa qui a laissé son nom à la commune, on trouve en effet les formes Ambiliaci en 859 et Ambilliacum en 1022[8]. Les plus grandes découvertes sont mises au jour avec la construction de l'hôpital en 1965[8].
Le traité de Turin de 1816 fixe la frontière sur le Foron et ampute la commune du territoire au nord de celui-ci[9]. Néanmoins elle reste propriétaire à titre privé des "communaux d'Ambilly"[9]. La commune d'Ambilly devient une commune distincte le à la suite de la dissolution de la commune d’Ambilly-Gaillard par le roi de Sardaigne, Charles-Albert[10].
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 4], dont 31 pour la commune[13],[14]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[15].
En 1970, Ambilly vend 10 hectares des communaux à Genève[9]. En 2019, Ambilly vend 70 % des 20 hectares restants et loue 30 % en longue durée (contrat appelé bail emphytéotique en France et rente de superficie en Suisse)[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2021, la commune comptait 6 166 habitants[Note 5], en évolution de −0,15 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune abrite le gymnase municipal Lucien Veyrat. Dans ce gymnase de deux étages, plusieurs associations viennent régulièrement pratiquer leur sport. Il y a notamment le club d’athlétisme, de football ou encore de tennis de table.
Tennis de table
Le club de tennis de table de l'Entente Pongiste Ambilly a été fondé en 1958 par Lucien Veyrat. Après avoir hissé sa première équipe en nationale 2 dans les années 80, le club a connu une période plus délicate qui a failli conduire à l'extinction. Heureusement, depuis quelques années, l'EPA a connu un vif renouveau qui se traduit par le nombre de licenciés en constante augmentation et par des résultats de plus en plus probants chez les jeunes joueurs. En , le club accède à la régionale 2. Avec plus d'une centaine de membres et près de 70 jeunes, l'Entente Pongiste se positionne comme un des plus grands clubs savoyards.
Médias
Radios et télévisions
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Ambilly a été récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » en 2011 et 2014 par @@[Note 6].
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Clos Babuty, grande maison de style jurassien, jadis propriété de Joseph Babuty qui fut maire d'Ambilly pendant 40 ans. La maison et le clos ont été vendus par la famille de Buttet, descendant des Babuty, à la commune d'Ambilly en 1995.
La commune avait vu une partie de son territoire cédé au canton de Genève à la suite du traité de Paris (1815). Librement cultivables par les habitants, ces 20 hectares de terres ont alors été exploitées par les habitants qui traversaient chaque jour la frontière. En 2012, la commune a décidé de vendre 70 % du terrain et de louer le reste[26]
Patrimoine culturel
La mairie abrite un tableau encadré de Maurice Boitel prêté par le Fonds National d'Art Contemporain : "le port de la Meule, Ile d'Yeu,"1960, huile sur toile, 41x120cm, signé en bas à gauche[réf. nécessaire]. Ce tableau appartient à l'une des plus intéressantes périodes du peintre. De cette époque, il ne reste que peu de tableaux en France, la quasi-totalité ayant été vendue en Grande-Bretagne et aux États-Unis.[réf. nécessaire]
Joseph Babuty (1847-1924), ancien combattant dans le Ier Bataillon des Mobiles de Savoie en 1870, maire d'Ambilly de 1884 à 1924.
Jean Beauquis (1913 - 2000), maire d'Ambilly ( - ), ancien résistant, conseiller général d'Annemasse-nord ( - ), Croix du combattant, chevalier de la Légion d'honneur...
D'azur à une rivière d'argent en pal passant sous un pont d'or mouvant de la pointe, chapé, à dextre, aussi d'argent chargé d'une feuille de chêne de sinople et, à senestre, aussi d'or chargé d'une feuille de chêne aussi de sinople, au chef de gueules chargé d'une croix d'argent.
Les éléments héraldiques utilisés s'expliquent ainsi : les trois couleurs fondamentales : l'argent, l'azur et l'or, proviennent des trois familles qui ont occupé une situation prédominante à Ambilly, respectivement les Bochets, les Voland et les Seyssel.
Les nobles Bochet, originaires d'Évires, fixés à Ambilly à la fin du XVe siècle, en la personne de maître Hugonin Bochet, notaire, soit sept générations vivront dans la commune. Leurs armoiries étaient : d'argent à trois fasces de sable.
Les nobles Voland (ou de Volland) sont venus à Ambilly par mariage. Égrège[28] Claude Voland épousa Françoise Bochet, il fut anobli en 1567 et reçut les armoiries suivantes : d'azur à trois ailes d'or. Son petit-fils, Noble Philibert Voland, seigneur de Compois est également qualifié seigneur d'Ambilly.
La maison de Seyssel : Antoine de Seyssel, seigneur de Sothonod, en épousant Diane de Voland, héritière de sa famille, devient seigneur d'Ambilly, titre qui restera celui de ses descendants jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.
Les Seyssel, seigneurs d'Ambilly, descendaient d'une des plus anciennes familles de la noblesse savoyarde, leurs armes étaient : gironné d'or et d'azur.
La rivière d'argent mise en pal, figure le Foron qui traverse le territoire de la commune d'Ambilly.
Les deux feuilles de chêne sont représentatives des anciennes chênaies qui occupaient jadis une grande étendue des terres d'Ambilly. Les communes genevoises voisines dont une partie du territoire actuel appartenait autrefois à la Savoie, Chêne-Bougeries, Chêne-Bourg et Thônex (Chêne-Thônex divisé en 1869, en Chêne-Bourg et Thônex) ont également dans leurs armoiries soit un chêne (Chêne-Bourgeries) soit des feuilles de chêne (Chêne-Bourg et Thônex).
La devise PARVULA SED NON MINIMA signifie : La plus petite mais pas des moindres.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) comprend une ville-centre et 33 communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Ambilly[25] :
2011, 2014 « @@ ».
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
↑Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
↑Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN978-2-7171-0235-2), p. 163.
↑Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 p. (lire en ligne), p. 20.
« ÉGRÈGE adj., masc, titre ou qualité qu'on donnait quelquefois dans les actes du quinzième siècle à un homme d'un grand savoir, et d'une grande probité ; il accompagnait ordinairement celui de noble, ou de magnifique. »