Il fait un apprentissage de graphiste et suit une formation de comédien au Conservatoire populaire de Genève de 1985 à 1990[1]. Préférant rester dans l'ombre que s'afficher sur scène, il met fin à cette activité de comédien pour se concentrer sur l'écriture[5].
Il est l’auteur d'une vingtaine de pièces de théâtre[6], dont plusieurs ont été créées en Suisse, notamment à la Comédie de Genève où elles sont mises en scène par Claude Stratz, et en France au Festival d'Avignon[7],[8]. Certaines d'entre elles ont été traduites en allemand, en italien et en polonais notamment[9]. Il écrit également pour la radio, la télévision et le cinéma[1], en particulier pendant sa pause de cinq ans dans l'écriture théâtrale entre 1998 et 2003[10]. C'est d'ailleurs la Radio suisse romande qui diffuse ses premières œuvres avant qu'elles ne fassent l'objet de lectures publiques, les théâtres les ignorant pendant sept ans[11]. Il écrit sa première pièce, Le briquet, en 1990[5].
Son style est qualifié de satirique[12],[13] et de politique[14] et ses qualités de dialoguiste sont reconnues[15].
Il est le lauréat de divers prix littéraires, notamment le Prix Welti(de) 2007 pour La Mère et l'enfant se portent bien[16], le Prix de la Société genevoise des écrivains en 1998 pour La Cour des Petits[1],[17], et le prix du dialogue au Festival du film de Soleure en 1997 pour Sale Histoire de Frédéric Landenberg[1],[6]. Il est également récipiendaire de la bourse d'aide genevoise à l'écriture en 1998[18] pour La Preuve du contraire[19].
Parallèlement à ses activités littéraires, il exerce la profession de graphiste à la Tribune de Genève[20],[21].
Il est père d'un enfant[12] et habite à Genève[2].
Le Vilain petit mouton, 2011, mise en scène de Guy Jutard[21],[42]
Prudence - Sicher ist sicher, 2010 à Vienne, mise en scène de Josef Maria Krasanovsky[43]
Nuit d'éveil, 2009, spectacle écrit pour le 450e anniversaire de l'Université de Genève, mise en scène de Fredy Porras[44],[45]
La Mère et l'enfant se portent bien, 2006, mise en scène de David Bauhofer[46]
La Cour des petits, 2006, mise en scène de Guy Jutard[47],[48]. La pièce porte sur la « politique culturelle d'un pays modeste »[1].
La Preuve du contraire, 2003, mise en scène de Fredy Porras[49],[50] ; 2022, à Florence (La Prova contraria, trad. Daniel Bilenko), mise en scène de Andrea Bruno Savelli[51]. La pièce est un « jeu de symétrie sur la trahison »[1].
Hors-jeu, 1999, feuilleton radiophonique de 16 épisodes diffusé sur Espace 2, réalisé par Jean-Michel Meyer[54],[55]. L'histoire est celle de la marginalisation d’un cadre licencié[1].
↑ a et bOlivier Chiacchiari, « L'étranger d'un autre », Der Bund (der kleine Bund), , p. 4
↑« Outre-tombe (farce) », Le Courrier, , p. 12 (lire en ligne [PDF])
↑ a et bSerge Bimpage, « Olivier Chiacciari déjoue la cour des grands », Tribune de Genève,
↑ a et bIsabelle Cerboneschi, « La Comédie de Genpve découvre de jeunes auteurs. Acte I : Olivier Chiacciari », Le Nouveau Quotidien, , p. 20 (lire en ligne)
↑Alexandre Demidoff, « La débandade d'un père moderne au théâtre », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Alexandre Demidoff, « Olivier Chiacchiari signe un thriller philosophique mémorable à Genève », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑« Olivier Chiacchiari », sur Archive sonore de la littérature suisse, Genève, (consulté le )