En France, l'Office de protection contre les rayonnements ionisants était un établissement public de l'État créé en 1994 par décret[1], placé sous l'autorité des ministres de la Santé et du Travail, spécifiquement chargé de l'organisation et de la mise en œuvre de la radioprotection.
Missions
L'OPRI avait une mission de veille et d'alerte, via le réseau Téléray (télémesure du rayonnement gamma ambiant) et de gestion de crise le cas échéant, en soutenant alors « les services locaux pour l'évacuation et le traitement des blessés et participe à l'élaboration d'une doctrine commune nationale concernant les mesures de protection des populations conseillées au Préfet, responsable de l'intervention ».
Il pouvait contrôler tous les locaux et matériels civils de l'industrie nucléaire, des mines d'uranium, des usines du cycle du combustible nucléaire, d'hôpitaux et cliniques, et laboratoires de recherche, ainsi que les professionnels (médecins, radiologues, chercheurs) manipulant des radioéléments.
En cas de mise en péril de la santé publique par défaut de radioprotection, il pouvait théoriquement intervenir et faire stopper une installation défaillante[3].
↑J. Blanc, [Le rôle de l'Office de protection contre les rayonnements ionisants : Les acteurs nationaux = The role of Office of ionising radiation protection ], Revue générale nucléaire ; 1998, no 6 (78 p.) (bibl.: dissem.), p. 44-47, Ed: Société française d'énergie nucléaire, Paris, FRANCE (1975) (Revue) ; (ISSN0335-5004) ([Résumé Inist-CNRS])