Offensive libertaire et sociale (OLS) était un collectif français libertaire créé au cours de l’été 2003, par des militants venant du Réseau No Pasaran[1],[2].
En , l'éditorial d'Offensive la revue trimestrielle de l'OLS annonce la suspension de la parution. En , l'OLS annonce l'arrêt de l'activité du collectif.
Thématiques
Six principes fondaient l'OLS : l'indépendance, le fédéralisme, l'assembléisme, l'anti-autoritarisme, la rupture et l'appui mutuel[3].
Offensive libertaire et sociale entretenait des liens privilégiés avec une autre structure, l’Organisation communiste libertaire. Elle organisait avec elle des « Rencontres libertaires » annuelles qui regroupaient plus d'une centaine de personnes.
Le groupe éditait une revue trimestrielle, Offensive[4] (qui compte plus de 800 abonnés), principalement organisée autour d'un dossier thématique[5].
Par ailleurs Offensive libertaire et sociale animait une émission de radio sur Radio libertaire à Paris et sur Radio Grenouille à Marseille.
Offensive libertaire et sociale a compté jusqu'à six groupes à Bruxelles, Marseille, Paris, Grenoble, Avignon, Toulouse.
Publications
Offensive libertaire et sociale a publié depuis 2003 jusqu'en 2014 une revue trimestrielle thématique, Offensive[6], qui est vendue en kiosque depuis 2008. La réalisation de la revue est prise en charge par 15 à 20 bénévoles d'OLS, qui assurent l'ensemble des tâches de conception, coordination et réalisation par roulement de mandats, qui durent de deux à trois ans. La rédaction proprement dite de chacun des numéros était prise en charge elle aussi à tour de rôle par deux des bénévoles pour le cœur du dossier thématique, les rubriques spécialisées étant tenues sur une plus longue période. Ce principe de mandats tournants visait à éviter la spécialisation, qui est refusée par OLS. En 2011, les ventes se partageaient à parts égales entre ventes en kiosques et ventes sur abonnement ou au numéro en librairie ou lors de manifestations. Accusée à ses débuts de produire une revue trop élitiste, OLS a indiqué avoir renoncé au recours à des experts pour la partie rédactionnelle, et porté une attention particulière à la relecture[7].
Parmi ses plus de 30 numéros parus, on peut noter :
Jean Jacob, L'antimondialisation, histoire méconnue d'une nébuleuse, Berg International, 2006, (ISBN2911289897), page 190.
Collectif, Loin des censier battus - Témoignages et documents sur le mouvement contre le CPE et la précarité, Sorbonne nouvelle, printemps 2006, Éditions CNT-RP, 2007, (ISBN2-915731-15-2), page 13.
Serge Cosseron Dictionnaire de l'extrême gauche - À présent, Éditeur Larousse, 2007 (ISBN9782035826206), 286 pages, p. 218
Travaux universitaires
Simon Luck[20], Sociologie de l’engagement libertaire dans la France contemporaine Socialisations individuelles, expériences collectives, et cultures politiques alternatives[21], 2008, texte intégral.
↑ ab et cNormand Baillargeon L'ordre moins le pouvoir: Histoire & actualité de l'anarchisme,Agone éditeur, 2008 (ISBN9782748900972), 217 pages, p. 215.
↑Docteur en science politique (Paris 1, 2008), notice BNF.
↑Thèse pour le doctorat de science politique sous la direction d'Yves Déloye, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Département de science politique (UFR11), Ecole doctorale de science politique (ED 119), Centre de recherches politiques de la Sorbonne (UMR 8057)
↑Liste des principaux textes Internet utilisés comme sources (page 749).