En 1911, il est promu capitaine et nommé au 165e régiment d'infanterie à Montmédy. Dénoncé anonymement pour son refus d'obtempérer lors des Inventaires, il est disgracié et envoyé au 157e régiment d'infanterie à Barcelonnette. Le Mémorial de guerre de l'École Notre-Dame-des-Aydes et du Cours Saint-Louis précise :
« Dans le rapport émargé qu'il retourna au Ministère de la guerre, le capitaine de Sampigny n'hésite pas à revendiquer fièrement la responsabilité de ses actes et à couvrir ceux de ses subordonnés accusés derrière lui. »
Il est tué à l'ennemi le à Metzeral dans les tranchées de Sillackerwasen[4]. Sa mort fait l'objet d'une citation à l'ordre de l'armée :
« Officier d'une rare énergie, ayant su faire de sa compagnie une troupe d'élite et lui inspirer, par ses enseignements, par son expérience, le mépris le plus absolu du danger. Le 5 mai, l'a électrisée par son exemple ; se plaçant à sa tête, l'a enlevée à l'assaut d'une position formidablement organisée au sommet d'une colline ; s'est brillamment emparé d'une première ligne de tranchées et est tombé glorieusement frappé alors qu'il se dépensait sans compter pour encourager à une résistance opiniâtre ses hommes violemment contre-attaqués »