Noël Raoult naît le vers 11 heures, à Meaux, au domicile parental sis 30 rue Saint-Nicolas[1],[2]. Il est le fils de Voisin Augustin Raoult (marchand boulanger) et de Jeanne Étiennette Coquet, mariés l’un à l’autre et alors respectivement âgés d’environ 24 et 25 ans[1].
Son père le destine à être notaire, mais Raoult quitte son étude et s'engage dans un régiment de ligne en fin d'année 1830[3]. Il rentre après concours à l'École militaire de Saint-Cyr, puis enchaîne par l'École d'état-major. En 1834, il rejoint l'Afrique où il monte rapidement au grade de capitaine[4].
Un buste en marbre blanc est réalisé par Eugène Godin. Fait pour la ville de Meaux au moyen d’une souscription patriotique, il est installé dans l’hôtel de ville[2],[9]. Émile Mugnot de Lyden, visitant le Salon de peinture et de sculpture de 1873 où il est exposé, en donne alors le commentaire suivant : « La tête est énergique, le front respire la loyauté de le courage. On sent qu’une âme vraiment patriotique a dû brûler dans ce corps de héros. Le visage est d’un excellent modèle, le dessin sévère, sans dureté. »[9].
Une plaque commémorative en marbre aux lettres d’or installée sur sa maison natale lit ainsi : « Dans cette maison est né le Noel Raoult général de division tué à l'ennemi le . ». La dernière information est pourtant fautive[10].
[Bourges 1896] Ernest Bourges (préf. Paul Quesvers), Recherches sur Fontainebleau : Précédées d'un portrait de l'auteur et d'un manuscrit inédit de N. de Fer (1699), Fontainebleau, Bourges, , 551 p., « Les casernes de Fontainebleau », p. 65-68.
[Ducray, de Martimprey et A.B. 1889] Ducray, Auguste de Martimprey et A.B., Noël Raoult, général de division, né à Meaux, 1810-1870, Meaux, Le Blondel, , 24 p. (BNF34178358, lire en ligne)