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Les Borja seraient venus de Borja en Aragon pour se battre aux côtés du roi au XIIIe siècle lors de la Reconquista du futur Royaume de Valence. Il descendraient, selon une rumeur du XVIe siècle désirant anoblir leurs origines, de Fortuny de Borja, lui-même supposé descendant de Pedro de Atarés, seigneur de la ville de Borja. Mais des recherches récentes prouvent que Fortuny ne s'appelait pas de Borja, mais de Vergua[1].
L'Histoire veut que Domingo de Borja (père du pape Calixte III et grand-père du pape Alexandre VI) ait été seigneur de La Torre de Canals mais encore une fois un document contemporain de la famille publié bien plus tard en 1806 contredit la légende : Domingo de Borja est décrit dans ce document comme un brave homme, laboureur de Xàtiva[1].
Une fois Alexandre VI sacré pape et parti en Italie, on italianisa le nom de la famille en Borgia.
Pour certains cette famille aurait acquis un niveau social aussi élevé grâce aux premiers Trastamare qui régnèrent sur le Royaume de 1412 à 1516. En effet, le titre de seigneurs de Sumacàrcer leur aurait été donné grâce à leur bravoure au service de la Couronne et cela bien après la Reconquista[2].
Pour d'autres, les Crespí auraient pour berceau Girone ou le sud de la France et seraient venus participer à la Reconquista aux côtés de l'archevêque de Narbonne. Une fois le royaume crée et conquis, ils s'y établirent en tant que petits propriétaires terriens (le roi leur aurait donné quelques maisons et quelques terres à Valence et à Xàtiva). Au cours du XIVe siècle, ils commencent à monter en grade et à occuper divers postes importants dans le gouvernement de la ville de Valence. Vers la fin du XIVe siècle, Catalina Crespí (héritière de cette famille), épousa un certain Nicolau Valldaura issu quant à lui de la grande bourgeoisie valencienne. Leur fils Guillem Valldaura changea son patronyme par celui de Crespí de Valldaura en 1398, puis, quelques années plus tard, acheta à Isabel Pardo de La Casta la seigneurie de Sumacàrcer[3].
Les Carròs sont de source sûre une des familles de la noblesse valencienne les plus anciennes, déjà mentionnée en 1235 en la personne de Pere Eiximén Carròs. Ce dernier fit partie des cinq capitaines de Berenguer d'Entença (oncle de Jacques Ier d'Aragon) qui se bâtirent contre les maures.
La même année, Pere Eiximén Carròs prit le château de Rebollet et la ville de La Font d'en Carròs qui portera désormais son nom. Le roi chargea son fils, don Berenguer Carròs, de repeupler le village. Ce dernier eut une fille, Serafina Carròs qui épousa Jaime Crespí.
Les grand noms de cette famille :
Pere Eiximén Carròs
Francesc Carròs, seigneur de Rebollet et amiral d'Aragon.
Les Fajardo de Mendoza
Le premier de cette maison à participer à la Reconquista fût Rodrigo Díaz de Mendoza, qui devient le premier Barón de Polop y Benidorm en 1430 de la famille Fajardo de Mendoza.
La famille de Rocafull semble avoir pour origine la famille de Roquefeuil-Anduze, originaire du Languedoc, diocèse d'Alais, dont on fait remonter l'origine à l'an 1250. Sa filiation commence à Guillaume de Roquefeuil, qui s'attacha à Jacques Ier d'Aragon, et le suivit à la conquête des royaumes de Valence et Murcie. Il a deux fils, dont Raimond/Raymond (Ramón), auteur de la branche espagnole, qui prendra le nom de Rocafull et qui obtiendra le titre de comte de Peralada[12].