Ce slogan politique reste associé à Dolores Ibárruri par la vigueur avec laquelle celle-ci le proclama dès le premier jour de la lutte dans un discours radio-diffusé, puis dans Madrid assiégée quelques mois plus tard, période durant laquelle il devient le cri de ralliement des républicains espagnols[2].
Devenu le symbole de la résistance antifasciste, « ¡No pasarán! » est ensuite repris dans de multiples contextes.
Jordi Cuixart a rappelé lors de son procès, en 2019, que c’était la traduction d’un poème en catalan d’Apel·les Mestres, protestant contre l’invasion de la Belgique, pays neutre, en 1914[4]. Ce poème était populaire parmi les engagés volontaires catalans dans l’armée française lors du premier conflit mondial.
Des soldats franquistes, victorieux, entrant dans Madrid assiégée tout à la fin de la guerre d'Espagne, crièrent en réponse : « ¡Ya hemos pasado! » (« Nous sommes passés ! »).
En 2011, la récupération du cri de résistance « ¡No pasarán ! » fut l’expression de la détermination des Indignés en Espagne de continuer à occuper l’espace public en dépit des tentatives policières pour les expulser et déloger les campements, dont les médias se firent rapidement écho.[réf. nécessaire]
En 2012, lors du procès du groupe de musique Pussy Riot en Russie, l'une des accusées portait le slogan sur son tee-shirt[5].