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La méthode Nippon-shiki ou Nihon-shiki(日本式?) est une méthode de romanisation du japonais introduite en 1885 par Tanakadate Aikitsu(田中舘愛橘?). Elle est fondée sur une structure logique (produit cartésien de consonnes initiales et de voyelles finales), qui permet une construction naturelle des suffixes verbaux.
Tableau de transcription des syllabaires
Nippon-shiki
あ a
い i
う u
え e
お o
か ka
き ki
く ku
け ke
こ ko
きゃ kya
きゅ kyu
きょ kyo
さ sa
し si
す su
せ se
そ so
しゃ sya
しゅ syu
しょ syo
た ta
ち ti
つ tu
て te
と to
ちゃ tya
ちゅ tyu
ちょ tyo
な na
に ni
ぬ nu
ね ne
の no
にゃ nya
にゅ nyu
にょ nyo
は ha
ひ hi
ふ hu
へ he
ほ ho
ひゃ hya
ひゅ hyu
ひょ hyo
ま ma
み mi
む mu
め me
も mo
みゃ mya
みゅ myu
みょ myo
や ya
ゆ yu
よ yo
ら ra
り ri
る ru
れ re
ろ ro
りゃ rya
りゅ ryu
りょ ryo
わ wa
ゐ wi
ゑ we
を wo
ん n
が ga
ぎ gi
ぐ gu
げ ge
ご go
ぎゃ gya
ぎゅ gyu
ぎょ gyo
ざ za
じ zi
ず zu
ぜ ze
ぞ zo
じゃ zya
じゅ zyu
じょ zyo
だ da
ぢ di
づ du
で de
ど do
ば ba
び bi
ぶ bu
べ be
ぼ bo
びゃ bya
びゅ byu
びょ byo
ぱ pa
ぴ pi
ぷ pu
ぺ pe
ぽ po
ぴゃ pya
ぴゅ pyu
ぴょ pyo
Les caractères en rouge sont maintenant obsolètes.
Les caractères en bleu sont les syllabes dont les transcriptions diffèrent de la transcription Hepburn.
Remarques
Les voyelles longues peuvent être marquées en hiragana de multiples façons :
あ + あ = aa ;
い + い = ii ;
う + う = û ;
え + い = ei ;
お + う = ô, mais お + お = oo.
Par exemple : Tôkyô(東京, とうきょう?) et Oosaka(大阪, おおさか?)
Les consonnes géminées indiquées en hiragana par un っ sont doublées.
Le n(ん?) est une consonne finale. Pour la distinguer du « n » initial des caractères (な, に, ぬ, ね et の), on le fait suivre d'une apostrophe si nécessaire.
Par exemple : kan'i(簡易, かんい?, « facile ») et kani(蟹, かに?, « crabe »)
Tanakadate a introduit son système de transcription en 1885. Depuis, la langue a évolué. Notamment les sons kwa(くゎ?) et gwa(ぐゎ?) ont été assimilés respectivement à ka(か?) et ga(が?). De même, les sons wi(ゐ?) et we(ゑ?) ont disparu. D'un autre côté, la transcription ignore les syllabes étendues.
Comparaison avec les autres systèmes de transcription
La transcription Hepburn est plus fidèle à la phonétique du japonais. Entre autres, les transcriptions de tous les caractères tracés en bleu dans le tableau précédent sont différentes.
La transcription Kunrei peut être perçue comme une version moderne de la transcription Nippon-shiki. Le Nippon-shiki en est même assimilé à une version restreinte de la norme ISO 3602 décrivant le Kunrei-shiki.[réf. nécessaire]
Différences entre les principales méthodes de transcription du japonais