Il a une sœur, Véronique Revel-Rongier (née en 1968, qui est femme d'affaires). Du côté de son père, il a un demi-frère, Matthieu Ricard[2] et une demi-sœur, Ève Ricard, dont la mère est Yahne Le Toumelin.
Du côté de sa mère, il a deux demi-frères, Laurent Tzara (né en 1958, qui est infirmier) et Martin Tzara (né en 1960, qui est journaliste), dont le père est Christophe Tzara et le grand-père paternel Tristan Tzara, fondateur du dadaïsme et figure de proue du surréalisme.
Nicolas Revel est père de trois garçons : Simon, David et Benjamin[2] nés de son union avec Myriam Yeruchalmy, administratrice générale de l’État.
Nicolas Revel entre à la Cour des comptes, en qualité d'auditeur, et en 1998 est nommé sous-préfet dans les Hautes-Pyrénées, département de Jean Glavany qui le remarque[4]. En 2000, il est nommé conseiller technique auprès de ce dernier, devenu ministre de l'Agriculture et de la Pêche[2].
Le , il est nommé secrétaire général adjoint de la présidence de la République, en tandem avec Emmanuel Macron, par le nouveau président François Hollande[6]. Il succède alors à Jean Castex. Nicolas Revel est chargé des questions sociales[7]. Les frictions initiales avec l'autre secrétaire général adjoint, Emmanuel Macron, se fluidifient dans les difficultés du quinquennat et des relations avec le secrétaire général Pierre-René Lemas[4].
Directeur général de la Caisse nationale de l'assurance maladie
Le , le conseil d'administration de la Caisse nationale de l'assurance maladie émet un avis favorable à sa nomination au poste de directeur général de la CNAMTS[8]. Il est nommé officiellement à ce poste le [9], et il est reconduit à ses fonctions pour cinq ans supplémentaires en septembre 2019. L'une de ses principales missions était de renouer le dialogue entre les professionnels de santé, notamment les médecins, et les pouvoirs publics dans un contexte de crispation avec la ministre Marisol Touraine[10] Il a également développé le recours à la télémedecine et l'accès aux soins[10]. Selon Contexte, il « laisse le souvenir d’un redoutable négociateur, qui a mis en place le tiers payant et le reste à charge zéro pour les soins optiques et dentaires »[11].
Directeur de cabinet du Premier ministre
Qualifié de social-démocrate, ancré à gauche, à partir de 2014, Nicolas Revel fait partie de ceux qui livrent idées et conseils à Emmanuel Macron[4]. Une fois élu en 2017, celui-ci tente en vain de l'imposer comme directeur de cabinet à Édouard Philippe après la nomination de ce dernier comme Premier ministre[10],[12]. En 2018, il est pressenti pour remplacer Gérard Collomb comme ministre de l'Intérieur, mais décline pour raisons personnelles[13]. Il est également pressenti pour remplacer Alexis Kohler comme secrétaire général de l'Élysée[14].
Décrit comme discret et profondément humain, redoutable négociateur[10], Nicolas Revel est nommé directeur de cabinet du nouveau Premier ministre Jean Castex, le 3 juillet 2020[15]. Selon plusieurs observateurs, sa nomination traduit la prise de contrôle d'Emmanuel Macron sur Matignon[16],[11]. Contexte indique qu'il « disposera d’autres relais » auprès du chef de l’État : « la secrétaire générale adjointe, Anne de Bayser, qui fut son adjointe à la Ville de Paris, ou encore le conseiller Philippe Grangeon, avec qui il entretient des liens amicaux »[11].
Directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris
↑Arrêté du 3 juillet 2020 relatif à la composition du cabinet du Premier ministre (lire en ligne).
↑Solenn de Royer, « « Macron acte, en partie, l’effacement symbolique de la fonction de premier ministre » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑« En pleine crise de l’hôpital, Nicolas Revel succède à Martin Hirsch à la tête de l’AP-HP », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )